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Instax Square SQ6

Si vous voulez vous faire plaisir en produisant des clichés au format carré, c'est de mon point de vue le meilleur appareil disponible actuellement. Au format Instax Mini, je vous recommande le mini 90 qui reprend les mêmes fonctions mais au format rectangulaire.

Je vous présente le petit dernier de la gamme Instax de Fujifilm, j'ai nommé l'Instax SQ6. SQ pour square c'est à dire carré en français et 6 pour... on imagine que c'est parce que les photos font 6cm par 6.

L'année dernière Fujifilm avait lancé son premier appareil au format carré (le SQ10) que j'avais également pu tester. J'adore faire joujou avec ce genre d'appareil et si vous avez lu mes articles, vous savez que j'attendais cet instantané hybride avec impatience. Sur le papier, ce bébé cochait théoriquement toutes les cases de ma whishlist: capteur numérique, possibilité d'éditer les clichés avant de les imprimer, pleins de réglages, moins gros que l'instax wide, format carré, bref le top. Sauf que... sauf qu'il y a toujours un MAIS.

D'abord je trouve le SQ10 moyennement agréable a prendre en main. Je ne sais si c'est sa forme, son poids ou le fait qu'il y ait un écran LCD mais je le trouve finalement peu pratique pour la prise de vue et j'ai toujours peur de le faire tomber. L'autre gros bémol, ce sont toutes les possibilités qu'il offre. Ca peut paraitre complètement dingue d'écrire un truc pareil mais le fait de pouvoir éditer un cliché à posteriori avec une myriade de paramètres tue un peu la magie du produit. Ca dénature un peu le concept instantané de l'Instax ! Fallait la sortir celle la. 

Voyons tout d'abord ce qu'il y a dans la boite: du papier (mode d'emploi). Une sangle (perso, je ne l'utilise jamais). Deux piles de type CR2 (d'après Fujifilm vous devriez pouvoir faire 300 clichés avec). J'aurais vraiment souhaité avoir une batterie rechargeable comme sur le SQ10 quitte a payer 10 euros de plus.

01.jpg

Ensuite on trouve trois clips de couleurs à placer sur le flash de l'appareil. Ca c'est une super idée et c'est nouveau. C'est la première fois que Fuji ajoute ce genre d'éléments avec un appareil instax; un bon moyen d'être encore plus créatifs (notamment avec le mode double exposition). Trois couleurs pour ces clips: un rouge, un vert et un violet.

Enfin voici la bête... il est pas beau?

Imaginez que Fujifilm prenne le meilleur de chaque appareil instax analogique disponible à ce jour et concentre tout dans un boitier. Ca vous donne l'Instax SQ6. Alors certes il est légèrement plus gros que l'Instax Mini 90 qui était mon appareil favori jusqu'a présent mais c'est justifié par la différence de format d'impression.

La prise en main est vraiment sympa avec de bonnes idées de fonctions qu'on va voir ensemble dans quelques instants. Pour une fois, on a enfin un boitier qui ne ressemble pas à un jouet. La finition est au petits oignons et vous avez un choix de trois couleurs moins flashy que d'habitude. Officiellement les couleurs sont Pearl White, Blush Gold et Graphite Gray. Pour faire simple en français ça veut dire blanc, or rose genre iPhone et gris.

Sur le dessus de l'appareil vous trouverez le bouton ON/OFF. Il offre une bonne résistance; un bon point donc car en général on a le droit à des trucs mal ficelés qui n'empêchent pas l'appareil de s'allumer par inadvertance.

L'objectif de 66mm à l'avant est équivalent à un 32mm en 24x36. C'est une focale légèrement moins large que celle du SQ10 mais elle vous permettra de photographier des portraits ou de faire des photos de groupes avec moins de distortions. Bien évidemment, évitez de mettre les doigts dessus.

De part et d'autre de l'objectif vous trouvez un petit miroir pour cadrer vos selfies et les capteurs d'exposition.

Le viseur : si vous regardez à l'intérieur vous verrez un cercle au centre. C'est la cible qui va vous permettre de composer votre image. La seule exception, c'est quand vous utilisez le mode macro de l'appareil, mais j'y reviens dans quelques instants.

Sur le côté vous avez le compartiment pour les piles. A l'arrière cette petite fenêtre vous indique le nombre de clichés que vous pouvez encore prendre. Il y a aussi la trappe pour placer le pack de film.

A droit et à gauche de petites encoches vous permettent de placer la sangle si vous l'utilisez.
Petite nouveauté physique très bienvenue sous le boîtier: un pas de vis pour trépied. Vous allez désormais pouvoir être présent sur vos photos autrement qu'en mode selfie.

On finit par trois boutons sur le dos de l'appareil qui permettent de sélectionner les différents modes photos, d'activer le timer de 10 secondes ou de désactiver le flash. Précision importante: le SQ6 est le seul appareil avec le SQ10 et l'Instax mini 90 a avoir un mode timer. Donc cool, merci Fuji. L'indicateur du timer clignote 7 secondes puis reste allumé 3 secondes avant que l'appareil ne se déclenche.

Tiens petit tuyau au passage, si de façon générale vous pouvez éviter d'utiliser le flash, faites-le. Essayez plutôt de privilégier un bon éclairage extérieur ou intérieur quand vous composez vos images. Par défaut les Instax flashent à tout va pour s'assurer que vos photos soient toujours bien piquées mais avec une contrepartie qui s'appelle surexposition. Au prix du film ça fait toujours mal au coeur d'avoir une photo blanche où on discerne à peine deux yeux en se concentrant.

On passe aux modes photo.

Vous avez d'abord le mode automatique. Là l'appareil gère l'exposition pour vous et essaie de produire le meilleur cliché possible en fonction de la scène.
Ensuite vous avez le mode selfie: l'appareil va ajuster la focale et l'exposition pour ce type de photographie; pensez donc bien à utiliser ce mode si vous voulez faire un selfie.
Troisième mode, le mode macro pour des prises de vue rapprochées avec une distance de 30 à 50 cm. Là j'insiste, évitez au maximum d'utiliser le flash et désactivez-le si vous voulez éviter de cramer vos photos. Encore une fois il va falloir tâtonner un peu au début mais mon expérience en mode macro avec le flash n'est pas top. Autre info, en mode macro le cercle qui se trouve au centre du viseur n'est plus la cible principale. Si vous voulez prendre une fleur en photo par exemple, il faudra cadrer avec la partie inférieure gauche du viseur parce que dans ce mode le centre du cercle devient la partie supérieure droite de la photo. Lorsque vous aurez flingué 2 ou 3 photos, mon explication deviendra super clair...

On passe à la suite avec le mode paysage: là je crois que c'est assez simple à comprendre donc je passe.

Le mode double exposition: avec ce mode vous allez pouvoir placer deux clichés sur un même film pour des effets assez sympas. Là aussi faites attention à l'utilisation systématique du flash, ça surexpose très vite. Vous avez réellement un nombre infini de possibilités avec ce mode et l'ajout des clips devrait permettre de vous éclater encore un peu plus.

On finit avec les deux derniers modes: lighten et darken pour augmenter ou réduire l'exposition de vos photos en fonction de l'éclairage ambiant. Si par exemple vous prenez une photo de quelqu'un à contre jour avec un grand ciel bleu en arrière-plan, pensez à utiliser le mode lighten. Votre ciel sera alors très très clair mais votre sujet bien exposé.

L'instax SQ6 avec ses trois coloris est disponible sur le marché depuis le 25 mai pour 139 euros. Côté pack de film vous trouverez les traditionnels format blancs et Fujifilm a annoncé qu'ils allaient sortir des packs aux bords noirs. Si vous voulez vous faire plaisir en produisant des clichés au format carré, c'est de mon point de vue le meilleur appareil disponible actuellement. Au format Instax Mini, je vous recommande le mini 90 qui reprend les mêmes fonctions mais au format rectangulaire.

Et voilà on a fait le tour. Que vous utilisiez des instax ou pas, faites des photos, partagez les avec tout le monde dans les commentaires MAIS SURTOUT abonnez-vous à la chaîne 800iso (www.800iso.com) si cette vidéo vous a plu !

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Instax Square SQ10

Si vous voulez imprimer au format carré, foncez. Vous aurez tout le meilleur du concept Instax grâce à un seul appareil !

Accro à l'Instax de Fujifilm ? Oui, j'avoue ! Pas pour des histoires de spécifications techniques exceptionnelles ou pour la qualité d'impression mais tout simplement pour son aspect ludique. Après avoir testé l'Instax Mini 70, je vais aujourd'hui vous parler du dernier né de la gamme: l'Instax Square SQ10.

Pour ceux qui ont déjà lu le compte rendu de l'Instax Mini 70, vous vous souvenez peut-être de ma liste de souhaits pour un futur appareil:

  • une ergonomie améliorée (le déclencheur mériterait d'être placé ailleurs)

  • un écran LCD arrière

  • la possibilité de sauvegarder les clichés imprimés au format numérique sur une carte SD

  • corriger l'exposition

  • une batterie rechargeable

  • mode rêve on: un mode rectangulaire, un mode carré (mode rêve off)

L'instax Square SQ10 répond à un grand nombre des souhaits listés plus haut et apporte en plus le format carré à l'univers Instax. Il y a désormais trois formats et vous pourrez choisir votre appareil en fonction de celui qui vous convient:

  • Carré : Instax Square SQ10

  • Mini: Instax Mini 70, 90

  • Wide: Instax Wide

Contrairement aux autres appareils de la gamme Instax, le SQ10 est un boîtier hybride. Il possède un capteur numérique et permet d'imprimer. Vous pouvez donc, si vous le souhaitez, stocker vos clichés (soit dans la mémoire interne ou sur une carte micro SDHC) et les visualiser sur l'écran LCD arrière du boîtier avant de les immortaliser sur papier.

Petit tuyau: qui dit lecture de la carte SD dit donc impression de n'importe quel image stockée dessus. Dès lors le SQ10 peut également faire office d'imprimante ;)

L'ergonomie de l'appareil se veut sobre et efficace. Que vous soyez droitier ou gaucher, peu importe, vous pourrez déclencher l'appareil comme bon vous semble avec l'un des deux boutons en façade. Vous pourrez également assigner un raccourci à l'un des deux déclencheurs non utilisé. Au dos de l'appareil, vous trouverez un écran LCD de 3" (qui servira à composer votre photo et visualiser les clichés) ainsi que plusieurs touches permettant d'effectuer vos réglages, voir vos photos, les éditer et les imprimer.

Le SQ10 est alimenté par une batterie rechargeable de bonne facture. Quant au poids et aux dimensions de l'appareil, rien à redire, c'est même incroyablement compact et léger quand on compare le produit à l'imprimante SP-2 de la gamme Instax.

Note: bien penser à positionner le bouton se situant sur le côté gauche de l'appareil sur "manuel" afin d'éviter que chaque cliché ne soit immédiatement imprimé.

J'ai pu utiliser l'appareil pendant plusieurs jours dans des environnements variés (et parfois très sombres). Le SQ10 a été dans l'ensemble assez réactif. Un léger délai se produit entre le moment où l'on déclenche et la prise de vue. Troublant au début, on s'habitue très vite et en anticipant ce délai, on parvient à réaliser de bonnes compositions grâce à un écran LCD confortable. Est-ce qu'un viseur analogique m'a manqué ? Je n'aurais jamais pensé vous dire cela, mais oui.

Pas à cause du délai mais simplement parce que j'ai l'habitude (et préfère) composer à travers un viseur. Bien que l'appareil soit assez compact, je me suis souvent senti maladroit, un coup cherchant les déclencheurs, l'autre espérant ne pas appuyer dessus par erreur. Sans compter la crainte de le laisser tomber (surtout en faisant un selfie).

Les menus de l'appareil sont bien pensés et l'édition des fichiers avant leur impression est très intuitive. Teinte, exposition, vignettage, presets, recadrage, il y en a pour tous les goûts (et vous pourrez imprimer des clichés en noir et blanc). Quant à la qualité d'impression, elle du même calibre que sur la SP-2. On retrouve bien tout l'esprit Instax mais avec une maîtrise plus poussée. Je précise que l'exposition gérée automatiquement par l'appareil m'a rarement jouée des tours avec à l'arrivée, peu de clichés trop sombres ou trop clairs.

Alors SQ10 ou pas? Difficile de répondre par oui ou par non. Tout dépend de ce que vous voulez faire et du matériel que vous possédez déjà. Comme vous avez pu le constater le SQ10 est un peu l'appareil dont je rêvais. Il coche toutes les cases. Cependant j'ai déjà une imprimante Instax. C'est pourquoi si je devais en choisir un, ce serait l'Instax Mini 90 (pour son ergonomie et son viseur). Si vous débutez dans l'univers Instax et que le prix n'est pas un problème pour vous, alors foncez. Si vous voulez imprimer au format carré, foncez. Vous aurez tout le meilleur du concept Instax grâce à un seul appareil: sauvegarde de vos clichés, sélection des clichés et impression de ces derniers directement depuis le boîtier et une imprimante Instax pour tous vos autres clichés ;)

3 pour le prix d'1 Messieurs, Dames!!! Que demander de plus?

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X100F

Au quotidien le X100F est un T avec un turbo sous le capot.

FRENCH

Octobre 2016 | "Bonjour Patrice, pour le lancement du X100F en 2017, nous avons besoin de photographies et de photographes. Es-tu partant ?" Quelques jours plus tard le prototype du X100F posait fièrement sur mon bureau et allait devenir mon compagnon de route pendant plusieurs mois.

Il est sans doute utile de préciser plusieurs points avant de poursuivre. Le boîtier en ma possession est un prototype et la version du firmware que j'utilise n'est pas la version finale. Cette publication n'est donc pas un test technique détaillé. Je n'ai pas pu ouvrir ni travailler sur les fichiers RAF. Les images que vous verrez plus bas ont été développées dans Adobe Lightroom à partir des fichiers JPG produits par le boîtier. Enfin Fujifilm France (dont je tiens à remercier les équipes pour leur confiance) ne me rémunère pas pour écrire ou parler du X100F et découvre le contenu de mon article aujourd'hui, comme vous.

ENGLISH

October 2016 | "Hi Patrice, we're planning to launch the X100F in 2017; we're looking for pictures and photographers. Interested?" A few days later a prototype of the forthcoming camera was sitting proudly on my desk and it would become my new best matte for several months.

It certainly makes sense to stress a few things at this stage.. The camera I work with is a prototype and its firmware isn't final; still a beta version. Therefore this article is not an in-depth technical review. All the potential features aren't implemented yet and I couldn't open nor develop the RAF. All the pictures below are out of the camera JPG files edited in Adobe Photoshop CC. I don't get paid by Fujifilm to write or speak about the X100F which Fujifilm France kindly offered me to test for several months. Like yourselves they discover and read this article for the first time today.

A première vue, difficile de différencier le nouveau boîtier de son prédécesseur. Il ne faut cependant pas longtemps pour se rendre à l'évidence: Fujifilm a une nouvelle fois écouté ses clients. Depuis le lancement du premier X100, le fabricant ne cherche pas à révolutionner une recette qui a fait ses preuves mais plutôt à l'affiner un peu plus à chaque itération. Pari réussi avec le X100F qui reprend notamment toutes les nouveautés apparues avec le lancement du X-Pro2 à savoir :

  • un capteur X-Trans CMOS III de 24 megapixels,

  • un viseur hybride avec une partie électronique encore plus fluide,

  • la simulation de film ACROS,

  • un autofocus plus efficace (en particulier dans des environnements sombres),

  • une ergonomie homogène avec les appareils les plus récents de la gamme X Series,

  • l'apparition d'un joystick et d'un bouton de contrôle sur le levier de sélection du viseur,

  • la bague de mise au point peut désormais se voir attribuer des fonctions (notamment un zoom digital comme sur le X70)

  • comme sur le X-Pro 2, le X100F possède une molette hybride ISO / Vitesse

  • une molette de contrôle avant

  • un écran LCD de 3 pouces,

  • la possibilité de compenser de + ou - 5 diaph

  • augmentation de la cadence de prise vue en continue

  • une batterie plus grande et donc une meilleure autonomie

Grâce à toutes ses améliorations Fujifilm rend le X100F encore plus intuitif et agréable à utiliser. Pour être franc, une fois l'appareil paramétré avec mes propres réglages, je ne touche presque plus jamais à rien dans les menus. Même le fameux menu Q devient moins indispensable. Un bémol ? Quelques uns. J'aimerais pouvoir renommer les paramètres prédéfinis autrement que par C1, C2, ... Un boîtier resistant aux intempéries aurait été formidable et même si c'est très personnel, un écran inclinable reste sur ma liste de voeux. A part ça c'est presque un sans faute et je ne voudrais pas être à la place des ingénieurs qui devront plancher sur le prochain boîtier car Fujifilm approche de l'excellence avec le X100F.

Si vous possédez déjà le X100T, la prise en main se fera tout naturellement. Côté finition le X100F est superbe: la batterie est plus grosse (enfin!), chaque bouton et chaque ouverture idéalement placé (surtout pour des grandes mains comme les miennes), les bagues coulissent parfaitement, le viseur toujours aussi unqiue. Au quotidien le X100F est un T avec un turbo sous le capot. L'autofocus patine très rarement même quand la lumière se fait cruellement sentir et la cadence accélerée des prises de vues en continue permet de ne rien laisser passer. La section vidéo prend aussi un coup de fouet comme sur le XPro2 (pas de 4K donc mais une qualité d'image qui n'a plus à rougir des concurrents).

Comme je l'ai déjà évoqué plus haut le boîtier avec lequel je photographie depuis quelques mois est un prototype et certaines fonctions doivent encore être implémentées et certains bugs/oublis corrigés. J'attends également avec impatience de pouvoir développer les fichiers RAF pour exploiter tout le potentiel du nouveau capteur et publier un article plus complet sur le X100F.

En attendant, voici quelques clichés. Les images ci-dessous ont toutes été développées dans Photoshop CC. La plupart du temps, il s'agit de recadrages ou d'ajout de contraste de façon sélective. J'ai également placé plus bas deux exemples AVANT/APRES où la retouche a été plus forte. Dans tous les cas de figures le fichier source est un JPG issu de l'appareil.

At first sight it is difficult to differentiate the new camera from its predecessor. However you'll only need to spend a few minutes with the X100F to face the facts: one more time Fujifilm listened to their customers. Since the very first X100 came to the market the camera maker isn't trying to revolutionize an amazing and successful recipe. Instead each body iteration gets its share of tweaks and fine tuning. This time again Fujifilm met the challenge with the X100F. Almost all the new features which came with the X-Pro2 are on board:

  • a new 24 megapixels X-Trans CMOS III sensor,

  • the EVF of the hybrid finder benefits from an increased refresh rate,

  • ACROS film simulation,

  • the autofocus is punchier (especially in dark environments),

  • the design and user interface is in line with the latest X Series cameras,

  • a new joystick and a function button on the OVF/EVF lever,

  • like on the X70 there is a control ring on lens,

  • the X100F features an integrated ISO/Shutter dial,

  • a front wheel,

  • a 3" LCD screen,

  • Exposure compensation of plus or minus 5 EV with “C” setting

  • Continuous shooting (up to 8 frames / sec)

  • a new (and larger) battery

Thanks to all these new additions Fujifilm managed to make the X100F even more user friendly and easier to use. To be honest once my own parameters are set I really browse in the menus. Even the useful Q menu is less of a necessity since I can control almost everything with the body. Any misses? Well yes. I'd like to be able to rename my personal settings into something else than C1, C2, ... and I would have liked some form of weather sealing.  Beyond these two details Fujifilm is getting close to perfection and I wouldn't want to walk in their engineers' shoes. Working on the next X100 should be a challenge.

If you already own the X100T you should feel at home. Like its predecessors the X100F is extremely well built: the battery life is improved (finally!), each button, door and function is ideally placed (especially if you have big hands like mine), the focus ring is perfectly smooth, and the viewfinder is still unique. To make it short the X100F is a T with steroïds. The autofocus is almost always spot on even if light is missing, and thanks to the improved continous shooting modes you'll find it hard to miss the action. Finally on the video front the X100F gets a real boost and is similar to the X-Pro 2. It has nothing to be ashamed of anymore (although no 4K).

As I said before the camera I use since several months is a prototype, and a few features still need to be implemented or turned on. I can't wait to open and develop the RAF files in order to benefit from the new sensor's full potential. Once I can do that I'll publish an in-depth review for the X100F.

In the meantime I've placed a few pictures taken with the X100F below. All are JPG files which were developed in Adobe Photoshop CC. Most of the time I only cropped and / or added a bit of contrast. In two cases I pushed the editing a bit further. I placed a before/after section for you to see the difference between what came out of the camera and the final version.

Avant | Après

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X70

Après quelques jours passés avec le X70 je peux dire que ce petit boîtier pour lequel je montrais peu d’intérêt a bien sa place dans la gamme X de Fujifilm.

Comme tous les passionnés de photographie je suis l’actualité hebdomadaire des sorties des nouveaux boîtiers numériques. Certaines nouveautés me font rêver et je suis alors impatient de les avoir entre les mains. Dans d’autres cas je fais une moue en me demandant ce que le fabricant avait derrière la tête en lançant son projet. Le X70 de Fujifilm avait sa place dans la deuxième catégorie. J’attendais un successeur du X100T et là patatra, nous avions le droit à une version light de ce dernier. Plus petit, pas de viseur avec « seulement » un écran tactile pour tout gérer et toujours le capteur X-Trans II. Mmouais… 

Une fois la déception passée et en regardant de plus près il y avait cependant de nombreux points positifs :

  • Plus petit veut dire plus discret et facile à emmener avec soi,

  • Un écran tactile inclinable, s’il est bien pensé, peut s’avérer très utile (toujours pour des histoires de discrétion), sans compter que j’ai souvent pesté contre le X100T et son manque d’écran inclinable,

  • Le capteur X-Trans II a fait ses preuves (même s’il est difficile de revenir en arrière après avoir testé le X-Pro 2),

  • La focale fixe est un équivalent plein format de 28mm et personnellement c’est ma focale fétiche (le WCL-X100 reste vissé sur le X100T à 99% du temps),

  • Comme chez un concurrent (qui vend ses appareils bien plus cher), il y a une fonction numérique permettant de photographier en équivalent 35 et 50mm,

  • La bague autour de l’objectif est paramétrable,

  • Le X70 bénéficie de toutes les dernières améliorations trouvées sur d’autres boîtiers de la marque comme l’intervallomètre, le wifi (il est donc contrôlable à distance avec l’application Fujifilm), l’obturateur électronique, …

Bref, je ne savais pas trop quoi penser en ouvrant la boîte du X70.

Première constatation, Fujifilm fait des appareils de plus en plus travaillé avec une finition exemplaire. Ce petit boîtier fait solide et le rapport taille / poids donne le sentiment d’avoir avec soi un produit haut de gamme. L’aluminium est présent partout, les bagues sont fluides, les boutons sont bien placés (un bon point pour les boutons lecture et corbeille sur l’écran) et la résistance au moment de les tourner est bien calibrée. Seul le bouton « vidéo » est de mon point de vue inutilisable avec un placement trop proche de la compensation d’exposition. Autre bémol, il n’y a pas de chargeur indépendant. Il faudra donc charger la batterie via le port USB de l’appareil. Impossible de faire des photos pendant ce temps-là. L’achat d’un chargeur externe est presque obligatoire ; une mode lancée par Sony que j’invite Fujifilm à ne plus suivre.

L’écran LCD est de très bonne facture et on trouve très rapidement ses marques notamment grâce à une bonne ergonomie pour la partie tactile. Faire le point, voir les images sur la carte SD, zoomer ou encore déclencher se font sans soucis du bout des doigts et je me suis surpris plusieurs fois à vouloir reproduire certaines actions possibles sur le X70 sur l’écran de mon X-T1. Si je devais faire un reproche c’est la difficulté de voir correctement l’image à l’écran lorsque le soleil est de sortie. Certes c’est un reproche que l’on peut faire pour tous les boîtier mais avec un viseur EVF, on peut contourner les limites de l’écran au dos du boîtier. Ici on n’a pas le choix et j’ai souvent cherché des points d’ombre pour vérifier la netteté de certains clichés.

Je ne vais pas vous reparler du capteur X-Trans II car tout a déjà été dit maintes fois. Circulez, il n’y a rien à ajouter, c’est du tout bon. Autre bon point : comme pour les boîtiers plus récents de la marque, l’AF est plus véloce ce qui est très appréciable en photo de rue. Associé à l’écran inclinable j’ai pu très facilement prendre de nombreuses photos sous des angles inhabituels où compliqués à obtenir avec des boîtiers plus gros et plus lourds.

Pour ceux qui aurait des doutes sur l’objectif, je peux vous rassurer immédiatement, il pique fort. Très fort même et ce, à toutes les ouvertures. Contrairement au X100T à qui on peut reprocher une certaine mollesse à pleine ouverture, ici c’est chirurgical !

 La fonction qui m’a le moins impressionné ? Le zoom numérique. Je n’ai peut-être pas assez cherché mais je n’ai pas trouvé le moyen de l’utiliser autrement qu’en photographiant en JPG. Grâce à la bague autour de l’objectif on passe très rapidement et facilement entre les différents mode 28/ 25 et 50mm mais je dois reconnaître avoir rarement utilisé cette fonction. Intéressant sur le papier j’avoue que dans la pratique j’ai préféré rester à 28mm et composer en me déplaçant.

Après quelques jours passés avec le X70 je peux dire que ce petit boîtier pour lequel je montrais peu d’intérêt a bien sa place dans la gamme X de Fujifilm. Sans doute plus pour les photographes de rue qui souhaitent bénéficier de sa compacité pour se fondre dans la foule et ne pas être repéré. Cependant comme vous pourrez le voir sur les photos de cet article les paysages ou les portraits peuvent parfaitement faire partie du menu. Comme indiqué plus haut il n’y a pas de viseur sur le X70. Cela force à prendre des photos autrement, un peu comme sur un smartphone mais avec des possibilités de contrôle plus abouties et plus puissantes. En effet, de mon point de vue, les smartphones n’ont pas encore le niveau de flexibilité que peut offrir un tel boîtier (sans compter les possibilités offertes par le format RAF lors de la retouche). Ajoutez-y les superbes simulations de films proposées par Fujifilm et vous obtenez un petit bijou technologique prêt à vous servir pour produire certains de vos plus beaux clichés.

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XF 10-24mm f/4.0 R OIS

Comme kit avec un boîtier de la gamme X et en y ajoutant un objectif comme le 56mm, c'est le compagnon idéal pour couvrir presque tous vos besoins photo.

FUJIFILM XF 10-24MM

Une fois déballé et fixé au Fujfilm X-T1, force est de constater que l'objectif Fujinon XF 10-24mm f/4 n'est pas une lentille particulièrement discrète. C'est même l'un des objectifs les plus imposant (taille et poids) de la gamme X Premium. Il est désormais devancé par les XF 90mm f/2, XF 16-55mm f/2.8 WR et XF 55-140mm f/2.8 WR. Qu'à cela ne tienne, il a de la "gueule" avec son diamètre de 72mm !

Construction et prise en main

Comme toujours chez Fujifilm la finition est exemplaire. Le métal est bien présent, les bagues sont d'une fluidité sans faille (parfois trop fluides même; en effet la bague d'ouverture m'a souvent joué des tours). Contrairement à d'autres objectifs de la gamme X, il n'y a pas d'indication d'ouverture près de la bague. Vous trouverez l'information dans le viseur (de f/4 à f/22).

La stabilisation est silencieuse, seul un léger souffle se fait entendre. Il est bien évidemment possible de la désactiver grâce à un bouton sur l'objectif notamment pour les prises de vue sur trépied. Idem pour l'ouverture, soit vous choisissez l'automatisation, soit vous passer en mode manuel. En dehors des deux boutons cités, rien ne vient contrarier la forme de cette superbe lentille.

L'autofocus est précis et très rapide. Plus rapide qu'avec le 56mm testé récemment. Avec son pare-soleil, le 10-24 fait démesuré mais encore une fois moins que le 56mm. Des griefs? Oui un. Pourquoi ne pas avoir tout de suite proposé une version tropicalisée? En effet on imagine aisément qu'un tel produit sera principalement utilisé pour faire de la photographie de paysage. Il y a donc de forte chance que la pluie, le vent et la poussière soient de la partie. Et sans joints, difficile de sortir le 10-24 en cas de mauvais temps.

Associé au X-T1 on obtient une meilleure balance avec un grip optionnel.

Sur le terrain

Difficile de faire la fine bouche quand on voit les résultats obtenus avec le Fujifilm XF 10-24mm f/4.0 R OIS. Globalement les images sont chirurgicales à toutes les ouvertures. Par rapport aux objectifs fixes 14 et 23mm, les bords seront un peu plus mous notamment à 24mm mais franchement il faudra analyser vos photos à 100% sur un écran pour lancer le débat. En utilisation normale et sur papier, le rendu est excellent.

J'ai utilisé l'objectif en extérieur mais aussi pour des photos d'architecture ou pour réalisé des clichés de chambres d’hôtel où le manque de place rendait l'utilisation d'une focale inférieure à 14mm presque obligatoire. Même à 10mm la distortion est très bien contrôlée et la stabilisation joue parfaitement son rôle dans les environnements plus sombres. Vous aurez donc toute la latitude nécessaire pour prendre des clichés en ville y compris dans des espaces réduits.

Les photos prises ci-dessous ont été prises à main levée entre 7 heures du matin et 14 heures. Ce sont des fichiers RAW retouchés dans Lightroom et Photoshop (et encore seulement les couleurs). Comme toujours la dynamique du X-T1 est telle qu'il est possible de récupérer une grande quantité d'information. Le couple boîtier et 10-24mm fonctionne à merveille...

Conclusion

Vous l'aurez compris, j'ai été séduit par le Fujifilm XF 10-24mm f/4.0 R OIS. Mis à part la fausse note concernant l'immunité aux intempéries, le 10-24mm de Fujifilm est un objectif qui trouve légitimement sa place dans le sac du photographe d'architecture ou de paysage. Il n'est pas donné mais ses performances optiques sont de très haut niveau et rivalisent avec les meilleures objectifs de ce type (Canon, Nikon). Au moment de faire un choix (il fallait bien en faire un) j'ai finalement opté pour l'XF 16-55mm f/2.8 principalement pour la résistance au mauvais temps de ce dernier (un test de ce dernier sera publié prochainement). Si j'avais eu les moyens d'acheter les deux, je l'aurai fait sans sourciller.

Comme kit avec un boîtier de la gamme X et en y ajoutant un objectif comme le 56mm, c'est le compagnon idéal pour couvrir presque tous vos besoins photo (de la photo de rue en passant par l'architecture, le 56 étant alors réservé aux portraits).

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XF35mm F2 WR (Français)

Difficile d’imaginer ce petit objectif ne pas être proposé comme kit avec le futur X-Pro 2.

Je vais être honnête et admettre que j’utilise rarement des focales équivalentes à 50mm. Par deux fois dans le passé le Fujifilm XF 35mm F1.4 a trouvé sa place dans mon sac photo. J’ai vraiment aimé le rendu de cet objectif. Et pourtant je l’ai vendu. Deux fois. J’ai acheté l’adaptateur TCL-X100 pour mon X100T. J’aime énormément les arrières-plans à pleine ouverture de cette lentille. Et pourtant je ne l’utilise presque jamais. Se voiler la face ne sert à rien, je n’aime ou ne sais pas photographier avec un 50mm. Ne me demandez pas pourquoi. Soit je travaille entre 20 et 30mm soit je passe directement à 85mm ou plus. Et contrairement à de nombreux photographes autour de moi, l’annonce du nouveau XF 35mm F2 WR ne m’a pas fait vibrer plus que cela.

Pourtant lorsque Fujifilm France m’a proposé de tester l’objectif je n’ai pas hésité une seconde et bien m’en a pris. Comme d’habitude si vous recherchez une étude approfondie avec des graphiques et des statistiques détaillées de la bête, sachez que vous vous trompez d'adresse.

J’ai pu tester la lentille pendant une bonne semaine. Cependant les photos dans cet article ont toutes été prises un soir à Zurich. Presque toutes sont à pleine ouverture (F2 donc) en mode Auto ISO (limité à 6400 ISO). Les fichiers JPG que vous voyez sont issus de RAF développés dans Capture One Pro 8 et Photoshop CC (pour y appliquer mes presets Replichrome de Totally Rad !). J’ai essentiellement modifié la tonalité des images sans altéré la netteté de ces dernières. Pour ceux qui souhaitent voir les RAF d’origines, j’ai ajouté un lien pour les télécharger à la fin de l’article ainsi que des versions JPG où aucun paramètre n’a pas été touché (toutes les infos EXIF sont disponibles avec les RAF).

Il est temps de vous dire ce que je pense de l’objectif. Pour faire simple : si vous n’avez pas besoin d’une ouverture de type F1.4, foncez acheter la version F2.

Pour plusieurs raisons. La première c'est que la version F2 est moins chère. Ensuite la finition des objectifs chez Fujifilm s’améliore avec le temps. Le 16mm F/1.4 est sans doute le top de la gamme côté finition; ce 35mm F/2 lui ressemble. Les bagues (notamment celle de mise au point manuelle) sont parfaites (ni trop souple, ni trop dure ou encore trop lâche) ce qui m’a permis de faire la mise au point facilement quand l’autofocus ne suivait plus à cause du manque de lumière ambiante. Je n’ai jamais utilisé la version F1.4 autrement qu’en autofocus ; ici avec la version F2 Fujifilm a réussi son coup.

Le piqué ? Regardez les clichés. Comme je l’ai déjà dit, ils sont tous pris à F2 et semblent être plutôt chirurgicaux. Je trouve même que cet objectif est un poil plus piqué que son grand frère 1.4.

Le rendu des couleurs ? Il est semblable à la version F1.4. Ce qui est positif car j’ai toujours aimé le rendu de cet objectif (sans doute une des raisons qui continue à faire le succès du XF35mm F1.4 malgré son âge).

Les arrières-plans ? En général je trouve le « bookeh » des objectifs Fujifilm un peu trop chargé à mon goût. Je classerais le 35mm F2 dans la catégorie des objectifs de la gamme qui s’en sortent le mieux. Légèrement plus crémeux que le F1.4 mais sans excès.

L’autofocus ? J’ai utilisé l’objectif avec le X-T10 et je n’ai rien à redire. Evidemment en pleine nuit ou dans des environnements sans lumière, l’AF patine un peu mais de façon générale j’ai été agréablement surpris. Disons qu’il est difficile de le différencier de mon cher XF16-55mm F2.8. L’AF du 35mm F1.4 n’est qu’un vieux souvenir.

Le poids ? Un vrai bonheur. Surtout si on le compare aux zooms de la gamme X-Series. Associé au X-T10 on a presque l’impression d’avoir un X100T autour du cou. Ai-je mentionné qu’il résiste aux intempéries (WR pour Weather Resistant) ? Ce petit plus fera basculer la balance en sa faveur face au F1.4 dans beaucoup de cas.

Comme toujours l’achat d’un nouvel objectif dépend de nombreux facteurs. Si vous n’avez pas besoin d’une ouverture supérieure à F2 la réponse est presque une évidence : profitez des dernières améliorations apportées par Fujifilm en matière de construction d’objectif et économisez vos précieux euros pour autre chose. Difficile d’imaginer ce petit objectif ne pas être proposé comme kit avec le futur X-Pro 2 (là c’est moi qui me prend à rêver, je n’ai aucune information à ce sujet).

RAF convertis en JPG sans altération de paramètres Capture One Pro 8 (inclus les EXIF).

Cliquez ici pour télécharger les fichiers RAF (.zip - 167 Mo)

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Test matériel Patrice Michellon Test matériel Patrice Michellon

XF35mm F2 WR (English)

I can't help thinking it would make an ideal kit lens for the future X-Pro2.

I have to admit that I rarely shoot with 50mm or 24x36 equivalent lenses. I had the XF 35mm F1.4 already twice in the past. Loved the way it rendered. Sold it. Twice. I bought the TCL-X100 for my X100T. Really (really) like the backgrounds wide open. Almost never use it. Let's face it, 50mm is not my favorite focal length. Don't ask me why. Either I stay around 20 - 30mm or go for 85mm and further. Unlike many photographers around me, Fujifilm's announcement of their XF35mm F2 WR didn't make me jump onAmazon.com to pre-order it.

Nevertheless when Fujifilm France offered me the opportunity to test it I immediately said yes. I'm glad I did. As usual, if you're looking for graphs and/or pixel peeping type of feedback you're on the wrong site.

I had a week to test the lens. However, the pictures you will see below were all taken during an evening in Zurich (Switzerland). I shot all the pictures at f/2 in Auto ISO. As you can imagine, most of them ended up being at ISO 6400. The JPGs below are from RAF files which were edited in Capture One Pro 8 and then sent to Photoshop in order to apply Totally Rad! Replichrome presets. I mostly fine tuned the toning. I didn't tweak the sharpness. However for those of you who would rather see un-tweaked JPG files, I put the pure RAF to JPG files (all settings to 0) at the end of the page (you will find additional pictures too - all exif information are available with the pictures).

Time to tell you what I think about the lens. I would say this: unless you really need to work/shoot at F1.4, go for the F2 version.

First because it is cheaper. Also Fujifilm is improving the finish of their lenses every time a new model comes out and this particular lens is no exception. I found the rings (aperture, focus) to have the right smoothness (not too strong, not too soft nor too loose) which means that I could easily manually focus when the AF wouldn't lock on the subject because it was too dark outside. I never found the F1.4 version to be great with manual focus. This F2 version nails it.

Sharpness? Look at the samples. As I already mentioned, they were all taken at F2 and they look incredibly sharp to me. I find the F2 version to be even sharper than the F1.4.

Color rendition? It is similar to the F1.4 version. Take it as a positive comment since I always liked the way the lens rendered colors (which is also why I think many photographers keep their 1.4 version - despite being one of the first lenses in X-Series).

Bokeh? Usually I find the bokeh of Fujifilm lenses to be too busy. In this case I would rate the XF35mm F2 amongst the better lenses in the lineup - slightly smoother than the F1.4. Smooth but without being overcrowded.

Autofocus? I used it in conjunction with the X-T10 and couldn't complain about it. Sure in complete darkness or with very little light sources available the AF would struggle but overall I was pleasantly surprised. In normal light conditions it is extremely fast and I couldn't tell the difference between this lens and my trusty XF 16-55mm F2.8.

Weight? A dream. Especially compared to the X-Series zooms I use. Combined with the X-T10 it felt like having an X100T around your neck. Did I mention that it is weather resistant? Yep! It is! This little extra alone will make a lot of X-Series fan rush on this sucker.

As always the choice to buy a new lens depends on many factors. If you don't need F1.4 specifically I would suggest you save a few dollars and benefit from the latest improvements Fujifilm implemented in this great piece of glass. I can't help thinking it would make an ideal kit lens for the future X-Pro2 (this is just me thinking out loud when reading the rumors on the web; don't ask for information I don't have any).

JPG converted RAF without any settings applied in Capture One Pro 8 (including EXIF).

Click here to download all the files (.zip - 167 Mo)

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Test matériel Patrice Michellon Test matériel Patrice Michellon

XF 90mm F2 R LM WR (English)

Articles rarely fall short of superlatives when a Fujifilm lens shows its filter thread. For several months the Fujifilm XF 90mm F2 R LM WR came with its share of speculation and rumors. "Wait and you'll see" is typically the background noise which spread on the internet. Actually the pictures taken by Fujifilm Ambassador Fred Boehli were already making me drool weeks before I could get a chance to test the lens. He even warned me: "Don't touch the lens or you might suffer from serious GAS*". I'm not going to waste your time further, no need to dither; this 90mm is Fujifilm's best lens in their lineup. End of discussion. If you already own it you know what I'm talking about. If you don't, get one now.

Obviously everyone won't need such a fixed lens but for those of you who are searching for the best option to capture portraits, stop looking around! This 137mm full frame equivalent and its crazy sharpness will certainly please to wedding photographers as well. If you felt the 56mm was too short, you now have the perfect alternative.

Like all other Fujifilm lenses, the XF90mm F2 R LM WR is extremely well built, all metal, with smooth rings. Also it is weather resistant (Seven distinct weather seals) and comes with a new Quad Linear Motor autofocus system. Combined with the latest X-T1 firmware (v.4) I found it hard to miss a shot. For some, the only downside will be its weight (540 grams) and size. If you thought the XF 16-55mm F2.8 WR was already too big you've just been served.

Thanks to Fujifim France I was able to play with this marvel for ten days. I could test it in several environments (studio, outdoors, low light, ...) including for street photography (I know; it is not the ideal lens for street photography).

So, how did it perform? Well, I think the pictures below speak for themselves. Some have been edited, some weren't (you'll find the EXIF information for each of them). Let me tell you this, from f/2 to f/11 the lens is a dream to work with.

The XF16mm was already an amazing lens but it didn't manage to drive out my XF 16-55mm zoom. The 90mm knocked me out after a few test shots. My banker will pout but he'll understand. I hope....

*Gear Acquisition Syndrome

© Patrice Michellon | Self-Portrait . Exif: ISO 200, f/11, 1/180s

Portrait - outdoors with one flash

The picture below was taken from a balcony with one flash on the side (f/2, ISO 200, 1/180s). I used the provia setting.  Then I exported the picture from Lightroom to Photoshop with the same profile in order to convert it to black and white and to crop it. I didn't tweak the sharpness. You can access the high def JPG files via the links:

Like all my files the pictures are not free to use nor to distribute on third party websites.

Portrait - indoors with one flash

The picture below was taken indoors. The background was a white wall (f/5, ISO 200, 1/180s). The color version on the right is the RAW file converted to JPG with the Provia profile. Nothing else was tweaked apart from its size in order to publish it. The version on the left is a black and white conversion, re-cropped in Photoshop.

Street Photography

The XF90mm will probably be rarely used for street photography. Although you never know. The focal length allows you to capture scenes without being seen. I managed to take a few pictures in Paris next to the Arc de Triomphe around 7pm. All the pictures below were shot at f/2. The first four ones at ISO 200. The last two at ISO 640 and ISO 2500 respectively. The edit was done in Lightroom using TotallyRad! Replichrome presets. Finally I exported them in JPG (width = 2500 pixels).

Portrait - Studio by Julien Apruzzese

While I had the XF90mm I paid a visit to Julien Apruzzese. If you don't know him and his amazing work now is the right time. Thanks to Julien I learned a huge amount of information on studio portrait photography. I thought I could take ok'ish pictures but got my a.... kicked. One does need such a kick once in a while. I got mine in July 2015 !

We used the 90mm to shoot my portrait (that's what happens when you want to mess with another photographer). You'll find below the final version, edited and retouched by Julien. The settings were f/5.6, 200 ISO and 1/180s. As you can see the original sharpness of the 90mm is getting even crazier once edited properly. I'll let you count the beard hairs...

© All rights reserved. Julien Apruzzese

© All rights reserved. Julien Apruzzese

© All rights reserved. Julien Apruzzese

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Test matériel Patrice Michellon Test matériel Patrice Michellon

XF90mm F2 R LM WR (Français)

Les superlatifs de tous genres fusent assez facilement lorsqu'un nouvel objectif Fujifilm montre le bout de sa lentille. Le XF 90mm F2 R LM WR a fait l'objet de nombreuses spéculations pendant plusieurs mois et les bruits de couloir laissaient entendre qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Déjà les premiers clichés de Fred Boehli publiés sur internet par la marque avait de quoi faire saliver. Sans compter que ce dernier m'avait prévenu: "Ne touche pas à l'objectif sous peine de GAS* violent".  Je ne vais pas vous faire perdre de temps, inutile de tergiverser; le 90mm de Fujifilm est à mon avis le meilleur objectif de la gamme à ce jour. Point barre. Si vous le possédez déjà, vous savez déjà de quoi je parle. Si vous ne l'avez pas, courrez l'acheter. 

Evidemment tout le monde n'a pas forcément besoin d'une telle focale fixe mais pour ceux qui veulent ce qu'il y a de mieux pour immortaliser des portraits, ne cherchez plus ! Cet équivalent 135mm en 24x36 au piqué chirurgical fera aussi le bonheur des photographes de mariage qui trouvaient le 56mm un peu trop court.

Comme tous autres objectifs de la gamme, le XF90mm F2 R LM WR offre une finition métallique exemplaire avec des bagues fluides et une protection contre les intempéries (WR pour Weather Resistant). Son poids (540 grammes) et sa taille sont conséquents; disons qu'il joue dans la même court que le XF 16-55 F2.8 WR que certains considèrent déjà comme trop gros. L'autofocus bénéficie d'un tout nouveau système à 4 moteurs linéaires. Combiné au X-T1 avec le firmware 4.0, difficile de le prendre en défaut.

Grâce à Fujifilm France j'ai eu l'occasion de jouer avec ce petit bijou pendant une dizaine de jours ce qui m'a permis de le tester dans des environnements où l'éclairage était contrôlé ou en extérieur pour de la photo de rue (oui, ce n'est pas la focale idéale pour de la photo de rue). 

Résultat des courses ? A priori les photos ci-dessous parlent d'elles-mêmes. Certaines ont été retouchées, d'autres pas ou très peu (vous trouverez les infos EXIF avec les modifications apportées sous chacune d'elles). Que ce soit à f/2 ou à f/11, c'est tout simplement fabuleux.

Le XF16mm était superbe mais n'avait pas réussi à déloger mon zoom XF16-55mm. Le 90mm m'a mis KO après quelques clichés tests. Mon banquier va faire la moue mais je suis sûr qu'il comprendra...

*Gear Acquisition Syndrom

© Patrice Michellon | Auto-Portrait . Exif: ISO 200, f/11, 1/180s

Portrait - extérieur avec un flash

La photo ci-dessous a été prise sur un balcon, de face, avec un flash déporté (f/2, ISO 200, 1/180s). La simulation utilisée pour la prise de vue était provia. J'ai ensuite exporté l'image de Lightroom avec ce même profil pour la convertir en noir et blanc dans Photoshop avant de la recadrer. A aucun moment je n'ai touché à la netteté. Vous pouvez accéder aux fichiers JPG très faiblement compressés en cliquant sur les liens:

Comme pour tous mes fichiers, les images ne sont pas libres de droits et ne peuvent donc pas être redistribuées ou mises à disposition sur des sites internet tiers.

Portrait - intérieur avec un flash

La photo ci-dessous a été prise en intérieur avec un mur blanc pour fond (f/5, ISO 200, 1/180s). La version couleur à droite est le fichier RAW transformé en JPG avec le profil provia. Aucune autre modification n'a été apportée si ce n'est son redimensionnement pour ce site. La version à gauche est une conversion en noir et blanc sous photoshop avec recadrage. 

Photographie de rue

Le XF90 sera sans doute rarement utilisé pour la photographie de rue. Quoi que. Ce genre de focale permet de prendre sur le vif à distance sans trop se faire remarquer. En me baladant du côté de l'Arc de Triomphe à Paris j'ai pu prendre quelques clichés vers 19h. Toutes les images ont été prises à f/2. Les quatre premières images à 200 ISO, les deux dernières à 640 et 2500 ISO respectivement (environnement sombre dans un garage). J'ai ensuite édité toutes les images dans Lightroom avec les presets Replichrome de TotallyRad! avant des les exporter pour le web en réduisant leur taille à 2500 pixels de longueur.

Portrait - Studio by Julien Apruzzese

© Tous droits réservés. Julien Apruzzese

© Tous droits réservés. Julien Apruzzese

Alors que j'avais le XF90mm en ma possession j'ai pu faire un tour avec chez Julien Apruzzese. Si vous ne connaissez pas encore son travail, c'est le moment. Grâce à lui j'ai pu apprendre une mine d'information exceptionnelle sur le prise de vue en studio avec un flash. Et dire que je pensais produire des clichés passables. Chacun a besoin d'un bon coup de pied dans le train arrière pour progresser, j'ai eu le mien en juillet 2015 !

Nous avons utilisé le 90mm pour me tirer le portrait (voilà ce qui arrive quand on veut faire le malin avec un autre photographe). Je vous livre donc ci-dessous la version finalisée et retouchée par Julien. De mémoire nous avions ouvert à f/5.6, 200 ISO et 1/180s. Comme vous pouvez le constater, le piqué déjà dément en sortie de boîtier, fini par faire mal aux yeux une fois édité correctement. Je vous laisse compter les poils de barbe...

© Tous droits réservés. Julien Apruzzese

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Interview | Gérald Géronimi


Retrouvez ci-dessous l'interview de Gérald Géronimi en version française. Photographe de mariage et Ambassadeur Fujifilm, Gérald répond sans filtre à mes questions. Vous pourrez trouver tous les liens vers ses sites et réseaux sociaux à la fin de l'entretien. Initialement publiée sur X100C, vous pouvez accéder à la version anglaise sur cette page. Un grand merci à Gérald pour son temps et sa gentillesse.

Toutes les photos © Gérald Géronimi

* * * * *

Comment es tu arrivé dans le monde de la photo ? Ou du moins quand ton intérêt pour la photo a t’il été suscité ?

Lors d’une journée passée au Festival de Cannes, je devais avoir 12 ou 13 ans. Au moment de la montée des marches, alors que j’étais dans la foule avec mes parents, j’avais réussi à me faufiler et à me retrouver au milieu des photographes sur le tapis rouge ! A ce moment là, je me suis dit que ce devais être un métier vraiment sympa, car ils avaient les meilleurs places pour voir les Stars ! Quelques années plus tard, j’ai eu la chance de me retrouver sur ce même tapis rouge, comme photographe pro ! (Et notamment lors des NRJ Music Awards, dont je fais les photos chaque année depuis 10 ans) Réaliser son rêve d’enfance, c’est magique !!!

Ta formation ? Autodidacte ou tu as suivi des cours ?

Je suis titulaire d’un diplôme de photographe. Mais j’ai réellement appris et découvert le métier en 1993, lors de mon service militaire au service photos/vidéos des Marins Pompiers de Marseille.

Ton premier appareil photo?

Le tout premier était un « jetable » argentique avec zoom intégré que m’avaient offert mes parents lors de cette fameuse journée au Festival de Cannes ! J’avais réussi à faire un portait de Sylvester Stallone avec ! J’étais tout fier ! Rire… Plus sérieusement, mon premier appareil à usage « pro » était un Canon Eos 50e argentique. Le seul à l’époque avec le pilotage de l’AF à l’oeil !

Combien de mariages photographies-tu en moyenne par an ?

Je me limite à environ 20 mariages par an. En 20 ans, je te laisse faire le calcul du nombre d’amoureux que j’ai déjà photographié, rire… Du coup, d’une année sur l’autre, mes saisons se remplissent assez vite et mes prestations restent forcement très confidentielles.

Travailles-tu seul ou avec un ou des assistants ?

J’ai toujours travaillé tout seul ! Sur mes mariages par exemple, je travaille avec le minimum de matériel. J’aime être libre de mes mouvements pour être le plus spontané possible ! C’est pour cela que la taille des boitiers « Fujifilm » convient parfaitement à ma philosophie et à mon approche.

Contrairement à beaucoup de photographes pro tu ne sembles pas être un bloggueur acharné (et pourtant tu as un blog). Est-ce par désintérêt ou tout simplement parce que tu n'aimes pas écrire ou encore parce que cela n'apporte pas grand chose pour ton business?

Tu es le premier à me poser cette question et j’en suis vraiment très content ! Je suis un grand consommateur de blog et de livre et j’aime vraiment écrire ! Mais je suis aussi très (trop) perfectionniste et cela me prend vraiment trop de temps de faire un article ! Du coup j’utilise beaucoup plus les réseaux sociaux pour parler/partager/échanger ma passion avec le plus grand nombre.

Approches-tu chaque projet de façon différente ou as tu un workflow bien défini que tu utilises désormais systématiquement ?

Les deux ! J’ai mon propre « workflow », qui évolue sans cesse aux fils des années et que j’adapte à chaque mariage. Mais je n’hésite pas aussi à sortir de ma « feuille de route » afin d’aller chercher de nouvelles images qui finiront toujours par surprendre mes mariés !

Comment te prépares-tu pour les shooting ?

Le jour du mariage, j’ai réellement besoin d’être le plus serein possible et de me sentir 100% en confiance, aussi bien avec mon matériel qu’avec les mariés et les invités ! Pour cela, je fait un gros travail de préparation, en amont, avec eux. Ceci afin de cerner le plus possible leurs attentes et leurs personnalités ! Tout est noté sur une simple feuille de papier que je garde dans ma poche, avec une copie dans mon smartphone ! (De mes vêtements à mes boitiers, J’essaye de tout prévoir en double, on ne sait jamais.) Bien sur je n’ai pas besoin de te préciser que mon matériel est révisé/nettoyé/vérifié avant chaque mariage… c’est le minimum ! En résumé, même si on ne sait jamais comment va se dérouler la journée, rien n’est laissé au hasard… La créativité n’est rien sans réactivité ! Si dans la journée une photo se présente (Une lumière, un lieu, un moment..) et que tu n’est pas prêt… personne ne va t’attendre ! Et surtout pas le curé…

Y a t’il un domaine (dans la photographie) où tu souhaiterais être meilleur ?

Je cherche surtout à être le meilleur pour mes mariés ! Et j’aime à dire que le photographe qui à fini d’apprendre soit il est prétentieux, soit il est mort ! Finalement être le meilleur est une quête sans fin !

Quel matériel utilises tu pour tes besoins professionnels et à titre personnel ?

Mon matériel pro se compose deux XT1 Graphite Silver, le XF 16mm F1.4, le XF 35mm F1.4, le XF 56mm F1.2, le Samyang 8mm. F2.8. Mon matériel personnel d’un Fuji X100S et d’un iPhone 6. Enfin un Yashica Mat 124g 6x6 (moyen format argentique), pour le plaisir.

Ton passage chez Fujifilm a généré un petit buzz sur le net francophone. Tu t'y attendais?

Sincèrement pas du tout ! J’ai réellement réalisé l’ambleur du buzz le jour ou j’ai reçu un coup de fil du Chef Produit de Fujifilm France pour me proposer d’être Ambassadeur de la marque ! Et puis, avec le recul, je comprends que cela ait suscité beaucoup d’interrogation dans la grande familles des photographes ! Le gars il bosse depuis 20 ans avec ce qui se fait de mieux en reflex numérique, il fait des images plutôt sympa (enfin je crois, rire…) et il plaque tout, pour des petits boitiers hybride au look rétro ! Mais je ne suis pas le premier à avoir eu cette démarche, et surement pas le dernier !

Y'a t'il encore quelque choses qui te manque dans la gamme Fujifilm ?

Oui, un système de flash avec transmetteur radio qui soit, facile, rapide et fiable à utiliser ! Pour le moment j’utilise des « cactus V6 » avec des flashs cobra, mais ça reste du « dépannage » en attendant mieux !! Monsieur Fuji si tu m’entends ?

Qu’est ce qui t’a poussé ver Fujifilm ?

J’ai eu un coup de foudre pour le petit X100S que je me suis offert, au départ, pour un usage personnel. Bluffé par la qualité de ses fichiers, sa convivialité et sa discrétion, j’ai commencé à l’emporter avec moi sur mes mariages. Ravi de cette première belle expérience avec Fuji, la suite logique a été de me tourner vers le X-T1 et sa gamme d’objectifs.

Une chose que tu voudrais changer sur tes boîtiers Fujifilm ?

Le XT1 est tellement performant et abouti qu’il comble mes attentes de pro ! Cependant je vais te raconter une petite anecdote. Figure toi qu’un des responsables de Fujifilm France m’à posé la même question, il y à quelques jours ! Ma première réponse à été un deuxième slot pour pouvoir travailler avec deux cartes SD simultanément (un photographe pro à toujours besoin d’être rassuré). Du coup il m’a montré un XT1 « desossé » et quand tu vois l’intérieur de ce boitier, où tout est calé au millimètre et ou rien n’est laissé au hasard, tu te dis que rajouter un deuxième slot, ça ne se fait pas juste en claquant des doigts ! Mais je saurai être patient ! Rire…

Un message, un conseil à ceux qui souhaitent se lancer dans la profession de photographe de mariage ?

J’ai trois secrets : Travail, amour, passion !

Photographies-tu encore en argentique et si oui avec quoi et pour quel type de projets?

Oui, j’ai acheté moyen format argentique 6x6 en début d’année ! Pour les connaisseurs il s’agit du « rolleiflex japonais », le Yashica Mat 124G. Pour le moment, je m’en sert uniquement à titre personnel, notamment en voyage. Et je développe moi même mes photos, quel pied !

Est-ce que Photoshop / Lightroom sont important dans ton travail ?

J’ai eu la chance de découvrir la photographie à l’époque de l’argentique ! A cette période je partais couvrir une journée mariage avec 10 pellicule de 36 poses, et c’est tout ! Inutile de te dire que chaque photo était précieuse et que tu avais plutôt intérêt à t’appliquer à la prise de vues ! (mon prof de photo me disait souvent « Tu ne fera jamais briller une merde » ! ) Aujourd’hui encore j’ai gardé cette habitude de travail. J’utilise donc assez peu photoshop (voir pas du tout) et Lightroom surtout pour l’editing, le catalogage et l’archivage.

Utilises tu l’iphone ou un autre téléphone intelligent pour faire des photos ?

Bien sur ! Je suis complément accro à l’appareil photo de mon iPhone, surtout pour faire des photos de mon petit bonhomme de 15 mois ! Mais j’ai de plus en plus tendance à utiliser la fonction wifi du XT1, c’est vraiment sympa de pouvoir transférer immédiatement ses photos dans son smartphone pour les partager avec ses amis !

Le moment dont tu es le plus fier en tant que photographe ?

Le moment ou je rend les photos, c’est magique de se dire que tu apporte du bonheur aux personnes qui passent devant ton appareil ! La photographie finalement ce n’est que de l’amour et du partage.

Qu’est ce qui t’inspire ou qui t’inspire ?

La vie des gens passionnés (connus ou moins connus), m’inspire énormément ! Je suis un accro aux gens passionnés ! Ils me font rire, me font pleurer, me font rêver ! Ca va du petit artisan qui me parle de son métier avec les yeux qui pétillent, à l’incroyable réussite de Donald Trump ou de Steeve Job ! Le talent de Gainsbourg, Michael Jackson, Aznavour, Picasso, l’amour de Mere Teresa, la sagesse du Daila Lama, la force de Nelson Mandela… Il y en a tellement… Quelle folie inépuisable poussent ces personnes, à assouvir leur soif de comprendre, de créer, d’aimer, de partager, de changer le monde ? Toutes ces histoires me fascinent et m’inspirent énormément !

La photo dont tu es le plus fier ?

La première photo de mon petit bonhomme, sur le ventre de sa maman !

As-tu quelques images avec un avant / après que tu pourrais partager avec nous ?

Avec plaisir ! Voici deux photos réalisée tout récemment avec le nouveau Fuji 16mm f/1,4.

Qui sont tes photographes ou artistes préférés ?

Il y en a tellement ! Mais c’est surtout ce qui se cache derrière chaque artiste qui m’intéresse. Par exemple la vie de Picasso est passionnante et aide à comprendre son œuvre ! Au delà de l’esthétisme des photographies de Sebastian Salgado, lire sa biographie permet de mieux apprécier sa démarche ! Récemment j’ai été subjugué par l’incroyable histoire de Vivian Maier, la nounou photographe ! Tu comprends pourquoi j’ai beaucoup plus tendance à lire des biographies qu’à collectionner des livres de photographes !

Avec tous ces appareils photos qui offrent des possibilités vidéo, filmes tu aussi ? Ou utilises-tu les services d'un tiers lorsque le client demande une prestation filmée ?

Non chacun son métier ! Je les oriente vers un ami « Videaste » talentueux ! (Petite dédicace à mon ami Sylvain)

La chose la plus folle que tu ais fait pour obtenir l’image que tu voulais ?

Sauter en élastique dans le Var ! Grimper en haut de la grande échelles des pompiers de Marseille ! Etre suspendu dans le vide à bord d’un hélicoptère au dessus de la Méditerranée ! Me lever à 3h00 du matin pour être tout seul devant le temple d’Abu Simbel ! Faire des heures de voiture au fin fond de l’Afrique pour photographier des fiançailles traditionnelles dans un village Burkinabé ! Tenir tête au Garde du Corps des « Black Eyes Peas » ! Attendre une journée entière que Michael Jackson veuille bien faire un coucou au balcon de sa suite du Carlton à Cannes ! Assister à une opération à Coeur ouvert, alors que je tombe dans les pommes des que je vois une goutte de sang ! Bon j’arrête là ! Rire….

Que fais tu lorsque tu n’es pas derrière l’appareil photo ?

Je m’occupe de ma petite famille et notamment de Bébé Emile ! Mais forcement je lui fais plein de photos et fini toujours par me retrouver derrière un appareil !

Où te vois tu dans 5 ans ?

Derrière mon appareil photo, continuant à faire de belles découvertes et de belles rencontres ! Sur quoi travailles tu actuellement ? Sur ma saison mariage 2015 bien sur !

Avais-tu un autre métier avant d’être photographe et qu’est ce qui t’as poussé à devenir photographe ? Ou le métier de photographe est il ton unique métier ?

J’ai toujours vécu « de » et « pour » la photographie ! Plus qu’un métier, plus qu’une passion, c’est mon mode de vie !

Quel type de photographie aimes-tu ?

Je suis fasciné par les photos de guerres et de conflits ! Je ne sais pas si c’est parce que c’est un peu à l’opposé de mes photos de mariage ? En tout cas, je suis un grand admirateur des photographies de James Nachtwey.

Comment est ce que la popularité de tes images a affecté ton travail ?

Cela fait toujours plaisir de voir que ces photos font le « buzz » et de recevoir des gentils témoignages et autres commentaires ! Cependant le but premier de mes photos reste toujours la satisfaction de mes mariés ! Car faire des belles photos est une chose, mais faire des photos qui leur ressemble et qui raconte leur histoire c’est encore plus important !

Tu préfères travailler en noir et blanc ou en couleur ou cela t’indiffère ?

Les deux ! J’aime trop la photographie pour me priver de l’un ou de l’autre !

Quelle est la photo la plus compliquée que tu aies eu à prendre et comment t’es tu débrouillé pour obtenir ce que tu souhaitais ?

La première photo « studio » de mon fils, pour son faire-part de naissance ! Je me suis dit, ça va être plus facile car c’est le mien. Et bien il m’a fallut presque une journée pour la faire ! Rire !!!

La photographie de mariage = une passion? Ou un job? Aucun aspect péjoratif dans la question mais certains photographes de mariage aiment plus l'aspect humain du mariage que l'évènement lui-même.

J’aime me présenter comme le photographe des amoureux et des gens heureux ! Car la photographie est pour moi bien plus qu’une simple passion ou qu’un simple travail ! Mere Teresa à dit : "Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux." Je rajouterais, et sans l’avoir photographié !

Ton objectif rêvé ?

Il y en à deux, le LEICA Summilux 24mm f/1.4 et le Leica Noctilux 50 mm f/0,95 !

Un boîtier, un objectif et c'est tout. Lesquels prends-tu avec toi?

Tu connais déjà la réponse ! Sans hésitation le boitier qui m’à fait découvrir l’univers Fuji, j’ai nommé l’incroyable X100S avec son complément optique « Grand Angle » WLC-X100S. Cette appareil, au même titre que le Leica M ou le Rolleiflex, est pour moi un appareil qui va devenir mythique ! Si il ne l’est pas déjà !


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Test matériel Patrice Michellon Test matériel Patrice Michellon

XF 16mm f/1.4 R WR (English)

Note: Vous pouvez retrouver la version française de compte-rendu ici.

I’m not going to lie to you; I wasn't particularly excited to test the XF 16mm (equivalent to 24mm on full frame cameras) when Fujifilm announced its latest roadmap. Weird. Indeed I used to dream about Canon's L series and specifically the 24mm lens. But since I already own the XF 16-55mm zoom which flexibility, sharpness and f/2.8 aperture all work really well for me, I couldn't see how this fixed lens would find a place in my bag. Well, I was probably wrong.

© Patrice Michellon - f/14, 200 ISO, 1/45s

Before you read further I would like to point out a few things. My report will not contain any detailed technical analysis nor graphics to study. For this I would suggest you visit specialised websites like DP Review. Also you will not find any street photography pictures as I tested the lens for landscapes mainly. I rarely shoot in "documentary" mode and if I do so my go to camera remains the X100T.

 

Thanks to Fujifilm France I was able to use the lens for an entire week on the French Atlantic coast (Royan). I think both the camera body and the lens tasted a bit of everything: rain, wind, sand and sometimes sun. Therefore the lens' WR label (for Weather Resistant) was more than welcome. With both the X-T1 and the XF 16mm I could shoot outdoor everyday without having to worry about the weather conditions.

Like all X-Premium lenses, the XF 16mm benefits from a superb all-metal construction and finish. The focusing ring is extremely smooth and street photographers will love the addition of a depth of field scale. If you already use the XF 23mm then you will fill like home with its little brother. Two things immediately apparent are the size and weight of the lens. Both are specific and probably the "raison d'être" of Fujifilm's X series but it became even more obvious once I put back the XF 16-55mm zoom on my X-T1. Suddenly the zoom felt big and very heavy.

If like I did you use the XF 16mm in conjunction with the X-T1 and a carbon fiber tripod you will discover the joy of traveling photography without compromise. Add in a few filters and you're set for any situation, no matter what the weather forecast says. The best part of all? The whole kit fits in a small bag. I could barely hide a big smile when I arrived in Mornac to capture the sunset. I was surrounded by other photographers (as well as by their camera bags) with their big and heavy DSLRs and lenses. The ground was very wet and unstable because of all the rain we had for several days. Being able to move quickly and easily with small gear is invaluable. In some cases this is what makes the difference between getting the shot or not.

© Patrice Michellon - f/11, 200 ISO, 1/250s

The XF 16mm's autofocus is fast and reliable. It benefits from the internal focusing and worked perfectly. The time when the X-Pro 1 and the XF 18mm f/2 wouldn't focus properly are long gone.

© Patrice Michellon - f/7.1, 200 ISO, 1/150s

Even at f/1.4, the lens is tack sharp. The picture below was taken hand held with almost no light anymore, the sun had almost disappeared (around 9:10pm).

© Patrice Michellon  - f/1.4, 200 ISO, 1/280s

OK, I’m testing a lens with a maximum aperture of f/1.4 and we don't see a single shot with blurred backgrounds? You've gotta be kidding? Relax, here they come. Don't worry about the bokeh, the XF 16mm f/1.4 gets 5/5. Creamy and crazy soft backgrounds.

© Patrice Michellon - f/1.4, 200 ISO, 1/350s

© Patrice Michellon - f/2.8, 200 ISO, 1/850s

The Nano-GI treatment works like a charm. It was already the case with the 16-55mm f/2.8 WR zoom. I almost never experienced significant flare issues even when shooting straight into the sun. Below is one example where I had the sun in front of me. It is the kind of shot where one realizes how much detail can be recovered in the dark areas during the post-processing. The X-Trans sensor is really great for this.

© Patrice Michellon - f/14, 200 ISO, 1/340s

Lightroom CC doesn't include a specific lens profile for the XF 16mm yet but even without applying any particular lens correction I would say that all shots are perfectly acceptable.

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/80s

Right when I get to test the XF 16mm, Adobe announces a new Lightroom version. I had to test the new HDR and Panorama functions. Both are so well implemented that photographers get fewer and fewer reasons to use Photoshop. Also I wouldn't be surprised if we see a lot of HDR and Pano work everywhere on the internet over the coming weeks. Anyway, you've been served; first a HDR shot and then a panoramic one (made of 5 pictures).

© Patrice Michellon - HDR edited in Lightroom CC

© Patrice Michellon - Panorama edited in Lightroom CC

Time for a few black and white shots.

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/240s

© Patrice Michellon - f/8, 200 ISO, 1/750s

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/170s

It is hard not to test the electronic shutter with such a lens before leaving the place. Window and sun reflections make perfect candidates. As you can see below the lens is sharp even at f/1.4.

© Patrice Michellon - f/1.4, 200 ISO, 1/10500s

What else can I tell you about this lens? Well, maybe that I found it difficult to use it for portraits. Nothing to do with the lens, it is more related to my shooting style. I tend to capture portraits at 50 or 85mm and use either the 16-55mm zoom or the XF 56mm (and I might use the XF 50-140mm at some point). I would probably need more time with the XF 16mm to get used to it.

Picture on the left: f/1.4, 1600 ISO, 1/32000s

If I had to chose? Tough. Basically you have two options now. On one side you get the great aperture and the best optical quality with both the 16mm and the 56mm fixed lenses. On the other side you get flexibility with an already amazing quality. Price is also on the + side for the zoom. Weight? Well taken individually the fixed lenses win. But if you need both for the job then the weight is the same. You guessed well. Photographers allergic to zooms will rush on this new XF 16mm R WR with no hesitation. As far as I'm concerned, reason still prevails (for now) and I will continue to use the XF 16-55mm f/2.8 WR zoom as my main kit lens (until I can afford the 16mm).

A lens review without pictures of the lens? Come on! Now way! Here are a few shots with one showing the lens on the X-T1 and another one with the lens next to the XF 16-55mm f/2.8 WR zoom.

POST PROCESSING

  • Adobe Lightroom CC (2015)
  • Adobe Photoshop CC

GEAR USED

  • Camera: Fujifilm X-T1
  • Lens: Fujifilm XF 16mm f/1.4 R WR
  • Tripod: 3 Legged Thing Brian + Airhead 1
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Test matériel Patrice Michellon Test matériel Patrice Michellon

XF 16mm f/1.4 R WR (Français)

Note: You can read the English version of this review here.

Je ne vais pas vous mentir, l'annonce du XF 16mm (équivalent 24mm en plein format) ne m'avait pas plus ému que cela. Et pourtant je me rappelle d'une époque où la série L et plus particulièrement le 24mm de Canon me faisait rêver. Mais possédant déjà le zoom XF 16-55mm dont la flexibilité, le piqué et l'ouverture constante f/2.8 me conviennent parfaitement, je voyais mal comment ce fixe pouvait trouver sa place dans mon sac. Erreur.

© Patrice Michellon - f/14, 200 ISO, 1/45s

Avant d'aller plus loin dans ce compte-rendu, je tiens tout de suite à préciser que vous ne trouverez pas de mires ou d'analyses techniques détaillées sur l'objectif. Pour cela je vous renvoie vers des sites plus spécialisés. Vous ne trouverez pas non plus de photographies de rue car j'ai principalement utilisé cet objectif pour capturer des paysages. Je travaille peu en mode reportage et quand c'est le cas, mon boîtier favori reste le X100T.

 

Grâce à Fujifilm France j'ai donc pu utiliser cet objectif pendant une semaine du côté de Royan en Charentes-Maritimes. Il aura eu le droit à la pluie, au vent, au sable et à quelques rayons de soleil. Le sigle WR (pour Weather Resistant) porte bien son nom. Associé au boîtier X-T1 j'ai pu photographier tous les jours sans appréhender les caprices de la météo.

Comme tous les objectifs de la gamme X-Premium, la construction tout métal et la finition sont superbes. La bague de mise au point est parfaitement fluide et la présence d'une échelle de profondeur de champ ravira les adeptes de Street Photography. Si vous utilisez déjà le 23mm, vous serez en terrain conquis. La légèreté et la taille globale du XF 16mm surprennent. Certes c'est l'un des points forts de la gamme X en général mais c'est encore plus flagrant lorsqu'on fixe de nouveau au boîtier le 16-55mm (que je trouve lourd depuis que le 16mm est passé dans mes mains).

Si comme moi vous utilisez ce 16mm avec le X-T1 et un trépied en carbone vous découvrirez les joies de la photographie nomade sans compromis. Ajoutez-y un lot de filtres et vous serez prêt pour toutes les situations peu importe le temps; de f/1.4 à f/16. Cerise sur le gâteau ? Le tout tient dans un petit sac. Difficile de ne pas sourire lorsqu'en arrivant dans le petit village de Mornac pour photographier un coucher de soleil je me suis retrouver entouré de photographes (eux-même entourés de nombreux sacs), tous équipés de réflex et d'objectifs pesant un bon kilogramme ou plus. Après les pluies abondantes des derniers jours, le sol était instable et boueux. Je le savais déjà mais j'ai de nouveau pu constater que pouvoir se déplacer facilement avec du matériel léger et performant n'a pas de prix. Dans certains cas, c'est ce qui fait la différence lors d'une session photo.

© Patrice Michellon - f/11, 200 ISO, 1/250s

L'autofocus du XF 16mm est très efficace et bénéficie d'une mise au point interne comme sur tous les objectifs récents de la marque. Je n'ai pas pu le prendre en défaut avec le X-T1. On est désormais bien loin de l'époque où le X-Pro 1 et le XF 18mm f/2 patinaient trop souvent.

© Patrice Michellon - f/7.1, 200 ISO, 1/150s

Même à f/1.4, l'objectif fait preuve d'un piqué chirurgical. La photo ci-dessous a été prise à main levée au moment où le soleil disparaissait presque totalement (vers 21h10).

© Patrice Michellon  - f/1.4, 200 ISO, 1/280s

Il a un objectif f/1.4 dans les mains et on ne voit pas un seul cliché avec des arrière-plan flous ? Mais si, j'ai aussi testé le "bookeh" :) Aucune inquiétude à avoir, le XF 16mm tient le haut du pavé.

© Patrice Michellon - f/1.4, 200 ISO, 1/350s

© Patrice Michellon - f/2.8, 200 ISO, 1/850s

Le revêtement Nanon-GI dont bénéficie l'objectif fait une nouvelle fois des merveilles. C'était déjà le cas pour le zoom 16-55mm f/2.8 WR. Je n'ai presque jamais eu de problème de "flare" même en pointant l'objectif directement vers le soleil. Ci-dessous un exemple un peu extrême où j'ai clairement le soleil en face de l'objectif. Autre point remarquable du capteur X-Trans: la possibilité de récupérer une grande quantité d'information dans les zones sombres.

© Patrice Michellon - f/14, 200 ISO, 1/340s

Lightroom CC n'a pas encore de profil spécifique pour le XF 16mm afin de corriger les déformations mais même sans, cela reste parfaitement acceptable.

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/80s

Au moment où on me prête le XF 16mm sort une nouvelle version de Lightroom. Il fallait tester les nouvelles fonctions HDR et Panorama du logiciel. Si. Il le fallait. C'est chose faite et elles sont si bien implémentées qu'il y a de moins en moins de raisons d'aller faire un tour dans Photoshop CC. Vous avez donc dans l'ordre un petit HDR et un panorama (5 photos).

© Patrice Michellon - HDR édité dans Lightroom CC

© Patrice Michellon - Panorama édité dans Lightroom CC

Un peu de noir et blanc pour finir... 

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/240s

© Patrice Michellon - f/8, 200 ISO, 1/750s

© Patrice Michellon - f/13, 200 ISO, 1/170s

Difficile de ne pas essayer l'obturateur électronique avant de quitter les lieux. Une fenêtre et le reflet du soleil pour illuminer le capteur feront parfaitement l'affaire. Comme vous pouvez le voir le XF 16mm pique fort même à f/1.4.

© Patrice Michellon - f/1.4, 200 ISO, 1/10500s

Que dire de plus sur ce superbe objectif ? Peut-être que j'ai eu du mal à l'utiliser pour des portraits. Il faudrait pour cela que j'ai plus de temps pour expérimenter avec. Pour mes portraits je travaille généralement plus serré et j'utilise le 56mm ou le zoom 16-55mm (en attendant de tester le XF 50-140mm).

A gauche: f/1.4, 1600 ISO, 1/32000s

Si je devais faire un choix ? Entre acheter le 16mm et le 56mm ou ne prendre que le 16-55mm, mon coeur balance. D'un côté il y a l'ouverture et la qualité optimale des focales fixes, de l'autre la flexibilité du zoom qui est exceptionnel et surtout moins cher mais son encombrement reste plus significatif. Le poids ? Pris individuellement les focales fixes sont imbattables cependant s'il vous faut les deux objectifs dans le sac, le match est nul. Vous l'aurez compris, les allergiques aux zooms pencheront sans hésiter vers ce XF 16mm f/1.4 R WR. De mon côté, la raison l'emporte (pour le moment) et le zoom XF 16-55mm f/2.8 WR reste encore l'objectif principal de mon kit photo (en attendant de pouvoir financer un XF 16mm).

Un test matériel sans photo du produit? Vous n'y pensez pas mon bon Monsieur ! Ci-dessous voici donc quelques vues du coupable avec notamment le XF 16mm f/1.4 R WR sur le boîtier X-T1 et à côté du zoom XF 16-55mm f/2.8 WR.

Retouche

  • Adobe Lightroom CC (2015)
  • Adobe Photoshop CC

Matériel

  • Boîtier: Fujifilm X-T1
  • Objectif: Fujifilm XF 16mm f/1.4 R WR
  • Trépied: 3 Legged Thing Brian + Airhead 1
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XF 56mm f/1.2 R

© Patrice Michellon - Fujifilm X-T1 / XF 56mm f/1.2 R à f/16, 200 ISO, 1/180s

Dernière mise à jour : 01 mai 2015

En annonçant la sortie d’un objectif fixe de 56mm (équivalent 85mm) avec en plus une ouverture f/1.2, Fujifilm savait pertinemment que son produit allait faire le buzz. Et ça n’a pas loupé puisqu’il s’est très vite retrouvé en rupture de stock chez presque tous les revendeurs.

85mm f/1.2, on pense tout de suite à la célèbre lentille de la série pro (L) chez Canon. Plus cher, plus lourd et pensé pour le plein format, ce monstre de verre a fait partie de notre collection. Associé au Canon 6D, nous avons pu réaliser des portraits à la profondeur, au piqué et à la colorimétrie uniques !

Alors dire que j'attendais le XF 56mm f/1.2 R tranquillement serait mentir. Je piaffais d’impatience ! Quelques mois après sa mise en vente j'ai enfin pu mettre la main dessus.

Je n’entrerais pas dans le débat plein format contre APS-C, alors voici quelques points, qui pour certains, serviront déjà de conclusion :

  • oui l’ouverture du 56mm de Fujifilm correspond à une ouverture f/1.8 en plein format.
  • non le Fujifilm XF 56mm n’est pas un tueur de Canon 85mm L MKII.
  • le flou d’arrière plan (bookeh) n’est pas l’unique caractéristique d’une photographie mais ce que produit le XF 56mm est excellent et devrait ravir 99,9% des propriétaires.
  • enfin mon test n’est pas une analyse technique ultra pointue ; je n’étudie pas chaque cliché en zoomant à 400% sur un écran pour trouver un défaut. Il s’agit plus de vous donner un ressenti, une idée de la prise en main d’un tel objectif.

La prise en main de l'objectif est immédiatement rassurante. Il n'est pas très lourd et sa construction en métal est exemplaire. Les différentes bagues n'accrochent pas et le montage sur le boîtier ne pose aucun problème (exit le stress du Canon dont le verre est si proche du capteur qu'il faut faire extrêmement attention à ne pas le rayer). Seul reproche mais il est valable pour presque toutes les optiques Fujinon, la bague d'ouverture est très sensible et on passe trop facilement de f/1.2 à f/2 sans forcément s'en rendre compte.

Vous vous demandez si le 56mm n'est pas un peu gros ? Si vous êtes habitué aux objectifs Fujinon du type XF 18 ou 35mm ou si vous voulez le système le plus compact possible alors ce caillou vous semblera un poil imposant. Cependant, associé au X-T1, il ne choque pas et si comme moi, vous possédez le grip optionnel l'ensemble est très bien balancé. C'est encore plus vrai si vous venez du monde du réflex. Même un Canon 6D ou un Nikon D610 avec leurs optiques 85mm f/1.8 ou f/1.4 seront bien plus gros et lourds.

Autre grief dont on peut se faire l'écho, le pare-soleil. Il est gigantesque. Impossible de passer inaperçu avec. La vidéo ci-dessous montre le kit boîtier / objectif avec et sans le pare-soleil. Autant vous dire qu'il restera sans doute très souvent dans sa boîte.

L'objectif de Fujifilm monté sur un boîtier X-T1 avec et sans son pare-soleil.

Notez enfin qu'il vous faudra un filtre de 62mm si vous souhaitez protéger l'objectif. Avec le 10-24mm f/4, le 56mm fait partie des objectifs à gros diamètres de la gamme Fujinon.

Que ce soit pour du portrait type studio ou des photos plus familiale, le 56mm est excellent. Il produit des images piquées même à f/1.2. A f/8 c'est juste chirurgical sur l'ensemble des clichés. Les flous à grande ouverture sont splendides et même si le rendu général est un peu moins saisissant que sur du plein format, il faut reconnaître qu'on s'en approche. Grâce à la balance des blancs irréprochable du X-T1 et une gestion des tons chairs parfaite sur tous les boîtiers Fujifilm, difficile de générer des portraits qui n'accrochent pas l'oeil.

L'AF n'est pas le plus rapide de la gamme mais en plein jour, aucun soucis particulier à signaler. En environnement sombre, l'autofocus peut patiner un peu mais une fois qu'un point est fixé, ça pique au bon endroit. Je n'ai pas connu le moindre problème de micro ajustement. Un sans faute qui rendra jaloux les possesseurs de la version L du 85mm chez Canon.

Recadrage 100% de l'image ci-dessus.

Depuis la dernière mise à jour du boîtier X-T1 et la possibilité de capturer des images jusqu'à 1/32000ème sec. grâce au déclencheur électronique , il est désormais possible de photographier à pleine ouverture peu importe le niveau d'ensoleillement ou d'éclairage. Evidemment compte tenu des limitations des autres boîtiers de la marque ( généralement 1/4000 max.), prendre des photos en plein soleil à f/1.2 est un exercice presque impossible.

S'il est possible d'utiliser le 56mm pour autre chose que portrait, oubliez cependant le mode macro de votre boîtier. Avec cet objectif la fonction relève plus du gadget étant donné le recul dont vous aurez besoin pour obtenir un plan net.

Le XF 56mm n'est pas uniquement fait pour le portrait.

Le XF 56mm n'est pas uniquement fait pour le portrait.

Le 85mm est souvent considéré comme LE Graal en matière de portrait et tous les fabricants savent que c'est un produit d'appel particulièrement surveillé (amis propriétaire de Sony A7 suivez mon regard). Avec son 56mm f/1.2 Fujifilm propose un objectif de haute volée qui s'ajoute à une gamme optique déjà large et reconnue comme étant de très grande qualité. Il n'est donc pas surprenant qu'autant de monde souhaite l'ajouter à sa collection même avec le XF50-140mmF2.8 R LM OIS WR en approche. En ce qui me concerne, il a tout de suite été adopté et il restera sans aucun doute vissé sur le boîtier la plupart du temps...

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