
Fujifilm GFX 50R
Deux ans après le lancement du 50S, c’est chose faite et Franck avait raison. Ca fait mal. Très mal. A tel point que le GFX50R a pris la place de mon cher X100F comme seul et unique boîtier. Un peu excessif ? Sans doute, mais impossible de revenir en arrière après un tel choc visuel.
Imaginez un instant qu’on vous passe une brique Lego dans la main gauche et une autre Duplo dans la droite. C’est un peu la sensation que j’ai eu prenant le GFX50R dans les mains pour la première fois. Moi qui utilise le Fujifilm X100F pour presque tous mes projets, difficile de cacher ma perplexité face à ce XE-3 sous stéroïde à tous les niveaux.
Le comparatif ci-dessous vous montre à quel point les ingénieurs qui ont développés le GFX50R avait son petit frère au format APS-C en tête. Pourquoi s’embêter à essayer de changer une recette qui plaît ? Le look télémétrique, type reportage est une des raisons pour lesquelles autant de photographes passent chez Fujifilm. Après le GFX50S, qui ressemble plus à un réflex, proposer le même capteur dans un boîtier plus petit qui reprend les codes de la marques paraissait évident. Certains diront qu’il est encore un peu “mastoque” et qu’on s’éloigne de la logique qui les a pousser à vendre leur réflex pour passer à l’hybride. Certes. Mais croyez-moi, malgré sa taille, et même avec ses 775 grammes sur la balance, le GFX50R reste relativement compact, voir “très” compact pour un appareil moyen format. La finition quant à elle est superbe.
C’est la première fois que j’utilise un appareil photo moyen format. Il m’est donc difficile de vous proposer des comparaisons ou de vous dire s’il est plus facile d’utiliser ce boîtier Fujifilm plutôt qu’un boîtier d’une autre marque. Comme beaucoup de monde, j’appréhendais un peu le passage au moyen format sans trop savoir pourquoi. Force est de constater que les propriétaires de produits Fujifilm se sentiront parfaitement à l’aise avec ce boîtier. Tout ou presque tout ce que vous avez l’habitude d’utiliser avec vos boîtiers APS-C répond à l’appel sur le GFX50R. La position de boutons, les menus, l’ajustement des bagues de contrôle, l’EVF, la prise de vue via smartphone, le transfert d’images, etc… il ne faut que quelques minutes pour paramétrer l’appareil et commencer à photographier. Evidemment, il y a toujours des choses qui manquent mais j’y reviendrai un peu plus tard.
A l’arrière de l’appareil, on trouve à gauche un viseur électronique de 3,7 Mpx au grossissement de 0,77x. Son frère presque jumeau, le GFX50S, offre le même nombre de mégapixels mais avec un grossissement de 0,85x. Pour avoir eu les deux en main pendant une semaine, je peux vous dire que la différence ne m’a pas sauter aux yeux (elle était facile).
Juste en dessous du viseur, vous trouverez un écran LCD tactile de 2,36 Mpx. Contrairement au GFX50S, il ne peut s’orienter que sur un axe. Personnellement je préfère ce système plus limité à celui offert sur le 50S ou sur le XT-3. Quitte à avoir un écran orientable sur plusieurs axes, autant avoir quelque chose qui ressemble à ce que propose Canon sur ses appareils. La partie tactile est réactive et il est possible d’assigner des fonctions lorsque l’on balaie l’écran. Comme sur tous les appareils APS-C récents de la marque, il est également possible de faire le point avec le doigt directement via l’écran. C’est d’autant plus important de le signaler que j’ai trouvé l’autofocus plus réactif en utilisant cette méthode.
Sur la tranche arrière haute et à droite du LCD, se situe l’ensemble des boutons, molette, la fameuse touche Q et le joystick permettant de piloter les menus de l’appareil. Si presque chaque bouton peut-être entièrement paramétré selon ses désirs, je dois reconnaître que le pad avec ses 4 boutons (présent sur le 50S) me manque. Question d’habitude sans doute.
Sur le dessus de l’appareil, c’est du Fujifilm très classique avec des molettes pour régler l’exposition, la vitesse ou encore les ISO. C’est bien simple, une fois appareil configuré en fonction de ses besoins, on ne met presque jamais le nez dans les menus.
Dans la liste des petits griefs, je n’arrive pas à me faire à l’emplacement du loquet pour allumer et éteindre l’appareil à tel point qu’il m’arrive d’oublier d’éteindre ce dernier. Autre occasion de rouspéter, le fonctionnement de la molette arrière. Je n’ai pas trouvé le moyen de sécuriser ma sélection ISO. Intuitivement, on devrait pousser la molette pour ensuite pouvoir changer les paramètres. Or là, il est possible de changer ce paramètres même sans presser quoique ce soit. Je me suis donc retrouver plusieurs fois à changer le mode ISO sans m’en rendre compte. Soit je n’ai pas compris quelque chose, soit une mise à jour firmware serait la bienvenue !
Sur le côté droit de l’appareil, vous trouverez une petite trappe pour accéder aux deux slots SD et une prise HDMI Type-D. De l’autre côté, une prise microphone stéréo permettant également de brancher une télécommande. Enfin sous l’appareil, à gauche, la batterie et à droite un accès (pas idéal) à une prise USB-C et à une prise d’alimentation C IN 15V. Cet emplacement fera enragé ceux qui veulent faire de la prise de vue en studio sur PC et ce n’est pas l’accessoire fourni par Fujifilm pour éviter que les câbles ne se débranchent qui apaisera la frustration. Il aura sans doute fallu faire des compromis pour limiter la taille du boîtier. Son positionnement plus « mobile » que le GFX50S aura donc eu raison d’un accès plus convivial.
Heureusement la batterie a une capacité bien plus importante que la célèbre NP-W126S. Annoncés pour 400 photos, les 1250 mAh de la NP-T125 m’ont permis de tenir TRES longtemps, même en utilisant intensivement l’écran LCD ou faisant de nombreuses poses longues. S’il est toujours préférable d’avoir une deuxième batterie avec soit, vous ne vous sentirez pas frustré si vous débutez uniquement avec la batterie d’origine.
Petite note au passage, le 50R bénéficie d’une fonction supplémentaire par rapport à son frangin : la possibilité de connecté l’appareil à son smartphone en Bluetooth. C’est bien pratique lorsque, comme moi, on souhaite faire de la pose longue et qu’on n’a pas forcément la télécommande compatible.
Côté capteur, on retrouve le même sur le 50S et sur le 50R, à savoir 51,4 Mpx qui vous scotcheront les mirettes. Vous dire quel boîtier choisir serait un peu comme vous demander de choisir entre du caviar ou du fois gras. Dans les deux cas, vous serez comblé. Pour faire très simple, les photographes studio (produits / portraits) pencheront vers le 50S, les autres préféreront épargner quelques euros en choisissant le 50R.
Fujifilm GFX 50R
Aston Martin V8 Vantage N400
“51 Mpx”, “moyen format”, j’avoue que comme beaucoup de monde, j’avais principalement en tête la résolution, les possibilités de recadrage et le niveau de détails que peut produire un tel boîtier. Le clichés ci-dessus on été pris avec le zoom GF 32-64mm à plus ou moins 3 mètres du véhicule. Un premier recadrage permet déjà d’obtenir un résultat impressionnant. Zoomez une nouvelle fois et vous obtenez encore une image détaillée avec suffisamment de pixels pour une impression grand format. C’est juste sidérant.
Autre exemple ci-dessous. La montre a été prise avec le GF 23mm (équiv. 24x32 de 18mm). Donc à priori, pas du tout l’objectif dont on rêve pour faire de la photo de produit. Vous voyez à droitel’image d’origine et le cadrage que j’ai fait avant de retoucher la photo. Jubilatoire !
Je pourrais vous montrer encore plusieurs exemples comme celui-ci mais la résolution n’est pas ce qui m’a le plus impressionné. Certains appareils 24x36 ont d’ailleurs plus de 51 Mpx sous le capot. Non, ce qui m’a laissé pantois, c’est la profondeur et les couleurs qui sortent du GFX 50R. Elles sont au-delà de tout ce que j’ai pu obtenir avec d’autres boîtiers à ce jour. C’est simple, le GFX50R produit des clichés magiques.
Difficile d’exprimer avec des mots ce qu’on peut ressentir en parcourant dans Lightroom les premières photos prises avec ce boîtier. C’est un peu comme si chaque pixel était dopé. Récupéré les détails dans les zones sombres devient un jeu d’enfant si bien que je me suis même amusé à photographier en plein contre-jour pour voir jusqu’où je pouvais pousser le capteur. Là encore, c’est du délire. Jugez par vous-même.
Depuis des années je photographie systématiquement en RAW (format brut) de façon à pouvoir retoucher mes photos avant de les publier. J’utilise les émulations de film présentes dans les boîtiers Fujifilm principalement pour me guider au moment de photographier, et très souvent je photographie en noir et blanc (même si je sais que la photo finale sera en couleur). Avec le GFX50R, c’est une autre histoire. En effet les fichiers JPG sont tellement beaux que je les préfère presque tous aux versions retouchées par mes soins. Jamais je n’ai autant poster de photos sans retouche. Les deux clichés ci-dessous et la première photo au début de l’article sortent du boîtier. Je ne suis pas encore totalement satisfait de mes réglages dans l’appareil, mais une fois que j’aurais trouvé mon bonheur, je posterai mes préférences en ligne.
Ci-dessous un exemple de fichier JPG à gauche, et un cliché similaire pris quelques secondes avant mais retravaillé dans Lightroom. Vous l’avez deviné, je préfère la version JPG du boîtier.
VERSION JPG - Acros R
VERSION RAW retouchée dans LR
D’autres clichés sortis du boîtier. Pris avec le GF23mm et un filtre polarisant. La photo de l’Arche de la Défense a fait l’objet d’un léger recadrage. C’est un exemple de fichier pour lequel je privilégierais une retouche.
Lorsque je suis passé à l’hybride, c’était principalement pour des raisons d’ordre physique. Avec mes problèmes de dos, j’avais besoin d’un kit léger sans pour autant faire de sacrifice sur la qualité. Le X-Pro 1 de Fujifilm répondait à ce besoin. Puis avec le temps, je suis passé à encore plus léger avec la série X100 pour finalement n’avoir qu’un seul boîtier : le X100F. 90% de mes photos sont prises avec le X100F.
L’arrivée du moyen format dans la gamme ne m’avait pas plus ému que cela mais geek comme je suis, j’étais tout de même intrigué. Chez Fujifilm, Franck Portelance m’avait prévenu : « si tu touches à un GFX, ça fait mal ». C’est sans doute pour cela que je n’ai jamais poussé pour tester les appareils et les objectifs de la gamme GF
Deux ans après le lancement du 50S, c’est chose faite et Franck avait raison. Ca fait mal. Très mal. A tel point que le GFX50R a pris la place de mon cher X100F comme seul et unique boîtier. Un peu excessif ? Sans doute, mais impossible de revenir en arrière après un tel choc visuel.
Prendre le temps
Les GFX50R et 50S ne sont pas les appareils photos les plus rapides en matière d’autofocus mais ils redonnent envie de faire de la belle photographie, de se poser, de réfléchir à la composition. On peint avec la lumière pour un résultat époustouflant…
Fujifilm X-T3
Le X-T3 règne en maître absolu sur la gamme X-Series. Que vous soyez amateur de photo ou de vidéo, Fujifilm propose un package au rapport qualité prix assez génial.
Wow…
C’est le premier mot qui me vient à l’esprit en allumant le X-T3. Cela fait un peu plus d’un an que ce boîtier est disponible sur le marché mais c’est pourtant bien la première fois que j’ai la chance de le manipuler. Peu de changements physiques par rapport au X-T2, je suis en terrain connu. Non, ce n’est pas cela qui me perturbe.
Chavenay, France | X-T3 avec l’objectif XF 16-55mm f/2.8 + Lee Filters Big Stopper / Polarizer
Depuis le X-PRo 1, j’ai eu tous les modèles de la marque entre les mains et j’ai pu suivre l’évolution des menus et des options offertes à chaque sortie. Avec le X-T3, on frise l’indigestion. Ne vous méprenez pas, ma remarque est positive. Fini le temps où Fujifilm avait le droit aux articles pointant du doigt les manques et la mauvaise gestion de la vidéo. Avec le X-T3, tout le monde a quoi s’amuser pendant des heures. Me concernant, c’est presque trop.
Rien n’y fait à chaque fois que j’ai la chance de tester ou acheter un nouveau boîtier, je finis par le revendre pour revenir systématiquement à la gamme X100. Aujourd’hui mon boîtier de prédilection est le X100F. Sa simplicité rudement efficace me plaît. Il fait ce que je lui demande et une fois paramétré, je ne reviens plus dans les menus. Avec le X-T3, j’ai d’abord passer beaucoup de temps à “visiter” tous les sous-menus et à comprendre chaque fonction. Une orgie de possibilités juste hallucinante que 90% des utilisateurs n’utiliseront sans doute jamais au maximum. Le X-T3 est un couteau suisse. En l’associant aux lentilles de la série X, on a dans les mains un bijou technologique capable de répondre à toutes les situations et toutes les pratiques photo et vidéo.
La personnalisation des touches à l’arrière du boîtier est jubilatoire. L’emplacement de ces dernières sur tous les appareils Fujifilm est désormais assez homogène. Le X-T3 et le X100F partagent le même ADN mais le boîtier avec objectifs interchangeables trône au sommet en matière de possibilités.
Y’a-t-il des choses que j’aimerais voir transposer dans le futur X100V ? Bien entendu. Tout d’abord l’écran amovible (même si c’est celui du X-Pro3). Certains crieront au scandale, mais l’ajout d’un tel écran apporterait un peu plus de polyvalence au X100F. Et s’il pouvait être tactile comme sur le X-T3, alors ça serait encore mieux ! Contrairement à beaucoup de monde, j’utilise la série X100 pour la photo de paysage depuis le premier jour et je me retrouve souvent à faire des contorsions pour voir l’écran LCD. Pas top.
Autre plus indéniable du X-T3: les boutons de réglage ISO et vitesse sont indépendants et bien plus clairs que la version hybride du X100F (que l’on retrouve aussi sur le X-Pro 2 et que je n’ai jamais aimé). De façon générale, la construction du X-T3 est juste exemplaire; si vous ne faites pas de vidéo, vous pouvez théoriquement vous passer de retourner dans les menus de l’appareil.
J’aime
La simulation Eterna, la vitesse et la précision de l’autofocus, le viseur électronique ultra lumineux, ou bien encore l’étanchéité du boîtier sont autant de petits plus que j’aimerais voir un jour apparaître sur un futur X100.
Pendant une semaine, j’ai pu utiliser le X-T3 dans des environnements très variés en me concentrant uniquement sur la partie photo. Photo de rue, mariage, paysage, voyage, etc…
Bilan ? Difficile de lui reprocher quelque chose. De mon point de vue, c’est le compagnon idéal pour la photo de paysage ou pour un mariage.
Note: rien ne remplace le X100F pour la photo de rue. Même si la réactivité du X-T3 est exemplaire, son poids et son volume avec un lentille sont trop important pour moi).
Milan, Italie | X-T3 avec l’objectif XF 16-55mm f/2.8
Des choses que je n’ai pas aimé sur le X-T3 ?
J’aurais apprécié de pouvoir utiliser la télécommande filaire de mon X100F sur le X-T3. Je ne me suis rendu compte de l’incompatibilité de la télécommande une fois seulement installé pour faire des poses longues. Heureusement que l’application pour iphone est bien faite et que la connexion bluethooth se configure en quelques minutes mais c’est moins simple et ça consomme de la batterie. Enfin je me mets à la place de celui ou celle qui aurait un X-T3 et un, voir deux autres, boîtiers de la marque: investir dans une nouvelle télécommande juste pour le X-T3, ça reste rageant.
La batterie. Si l’autonomie des boîtiers Fujifilm a progressé, difficile de partir avec une seule batterie. On est encore très loin des performances d’un reflex dans ce domaine. Fujifilm n’est cependant pas une exception; toutes les marques ont le même problème, ces bestioles engloutissent de l’énergie à une vitesse folle !
Les boutons du pad. La série X-T a eu le droit dans le passé à sa petite polémique sur les boutons du pad au dos de l’appareil. Personnellement je préfère les boutons présents sur le X100F. Une histoire de goût sans doute…
Enfin, quid de la fonction qui permet de renommer les paramètres prédéfinis comme sur le X-Pro2. J’ai peut-être loupé quelque chose dans les menus, mais je n’ai pas retrouvé cette possibilité pourtant bien pratique surtout quand il y autant de simulations disponibles. Petit message à Fujifilm au passage : pensez-y absolument pour la prochain X100, c’est tellement efficace ! Merci !
Un autofocus qui n’a rien à envier à d’autres concurrents. On est loin (très loin) des premières générations X-Series. Les 25 clichés ci-dessous ont été pris à main levée en RAW + JPG Fine et le boîtier avait encore du souffle. Je vous les livre sans aucune forme de retouche (juste un redimensionnement de 3000 pixels de long).
Paris, France | X-T3 avec l’objectif XF 16-55mm f/2.8
Le bilan
Le X-T3 règne en maître absolu sur la gamme X-Series. Que vous soyez amateur de photo ou de vidéo, Fujifilm propose un package au rapport qualité prix assez génial. Armé d’un smartphone ou d’un ipad, vous pourrez tout faire, de la prise de vue jusqu’à la publication en ligne de vos clichés. Si vous avez en plus la chance de posséder des objectifs XF comme le 16-55 ou le 50-140, alors vous serez paré pour toutes les situations. J’attends maintenant avec impatience de voir certaines possibilités techniques du X-T3 faire leur apparition sur le futur boîtier X100. Quant au succésseur du X-T3, je n’ose imaginer ce que nous prépare la marque. Je l’avais déjà dit avec le lancement du X100F mais avec un tel niveau de maturité des boîtiers, je n’aimerais pas être à la place des ingénieurs dont la mission est de continuer à nous surprendre.
Impression Instax depuis un boîtier Fujifilm
On me demande assez souvent comment faire pour imprimer depuis un boîtier Fujifilm (type X100F) vers une imprimante Instax (SP-1 ou 2). Ce petit guide visuel devrait vous répondre à vos questions.
On me demande assez souvent comment faire pour imprimer depuis un boîtier Fujifilm (type X100F) vers une imprimante Instax (SP-1 ou 2).
Ce petit guide visuel devrait vous répondre à vos questions.
Première étape: identifiez le nom de l'imprimante. Pour cela, mettez l'imprimante sous tension et rendez-vous dans les paramètres wifi de votre smartphone ou de votre tablette. Cette dernière devrait apparaître dans la liste des réseaux. Dans ce cas précis: INSTAX-01017004
Deuxième étape: allumez votre appareil photo et rendez-vous dans le menu REGLAGE DE CONNEXION comme sur la photo ci-dessous.
Troisième étape: indiquez dans l'appareil le code SSID de l'imprimante (en l'occurence le nom que nous avons identifié lors de la première étape). Appuyez sur OK.
Quatrième étape: saisissez le mot de passe de l'imprimante. Si vous ne l'avez pas changer, le mot de passe par défaut est 1111. Appuyez sur OK. C'est fait !
Il ne vous reste plus qu'à aller dans le menu IMPRESS. IMPRIM INSTAX depuis le menu de votre appareil. Celui fera le lien avec votre imprimante. A vous les clichés sur papier Instax !!!
Instax Mini 70
Pour ceux qui veulent s'amuser à moindre coût mais avec un appareil super flexible et amusant, il n'y a pas photo : Instax Mini 70 !
Ma première expérience avec le format Instax, c'était il y a un peu plus d'un an avec l'achat de l'imprimante Instax SP-1 histoire de pouvoir rapidement imprimer les clichés pris avec le X100T. Pour être totalement franc avec vous, l'imprimante a rarement chauffé et je n'ai jamais réussi à produire des impressions qui m'incitent à utiliser cette dernière. Aujourd'hui je sais pourquoi: j'envoyais des fichiers retouchés avec une définition bien trop importante et surtout avec un niveau d'attente bien trop élevé. J'avais oublié le plus important : l'Instax doit être synonyme de fun; des souvenirs qu'on imprime sur le vif, qu'on offre, qu'on partage ou qu'on expose là où on veut. Rien de plus, un peu comme à l'époque du Polaroïd (et c'est déjà génial).
Cinq jours de vacances en Espagne. Que prendre avec moi? Mon boîtier par défaut : le Fujfilm X100F et un Instax Mini 70 pour tester. Si le X100F a bien servi c'est sans commune mesure avec l'Instax Mini 70. Jamais je n'aurais cru pouvoir me faire autant plaisir avec un tel produit. Il y a certes certains aspects de conception qui mériteraient d'être améliorés mais globalement c'est un appareil super agréable à utiliser. Pas la peine de parcourir des centaines de pages de mode d'emploi, tout est extrêmement intuitif et comme son nom l'indique, le résultat est instantané !
Retardateur, selfies, photos offertes à un vieux couple dans un bar de Séville, discussions passionnées avec des jeunes qui se demandaient ce que pouvait bien être ce boîtier, ... l'Instax Mini 70 a été de toutes les aventures. Et de toutes les photos prises pendant le voyage, ce sont celles éditées avec l'Instax qui auront le plus marquées.
Que demander de plus à ce genre de boîtier ? J'ai une liste :)
une ergonomie améliorée (le déclencheur mériterait d'être placé ailleurs)
un écran LCD arrière
la possibilité de sauvegarder les clichés imprimés au format numérique sur une carte SD
corriger l'exposition
une batterie rechargeable
mode rêve on: un mode rectangulaire, un mode carré (mode rêve off)
Depuis le voyage en Espagne, Fujifilm a annoncé la sortie de l'Instax Square SQ10 qui répond à presque toutes mes demandes. Plus de 70 clichés imprimés plus tard je peux dire que j'attends avec impatience la sortie de ce nouveau boîtier Instax ! Pour ceux qui veulent s'amuser à moindre coût mais avec un appareil super flexible et amusant, il n'y a pas photo : Instax Mini 70 ! (je sais c'était facile)
Un été très ... Fuji
Alors que l’été pointait le bout de son nez j’ai été approché pour différents projets photo dont un mariage et un calendrier sur le thème de l’aviation. Diversité des projets et donc besoins spécifiques en matière d’objectifs photo.
Alors que l’été pointait le bout de son nez j’ai été approché pour différents projets photo dont un mariage et un calendrier sur le thème de l’aviation. Diversité des projets et donc besoins spécifiques en matière d’objectifs photo. Grâce à Fujifilm France (que je remercie chaudement au passage), j’ai pu avoir avec moi plusieurs objectifs pendant quelques semaines. Une occasion unique qui me permet aujourd’hui de partager avec vous certains clichés et mes impressions sur les produits de la marque.
Les objectifs concernés sont :
En cliquant sur les liens ci-dessus, vous pourrez accéder aux fiches techniques de chacun des objectifs.
Tous les clichés ont été convertis à partir des versions RAF.
FUJINON XF16-55mm F2.8 R LM WR
Cet objectif est à 90% du temps collé à mon X-T1. Si certains le trouve lourd, gros et intrusif, je lui trouve de nombreuses qualités et en particulier le fait d'être un véritable objectif passe-partout. Que ce soit pour du portrait ou des paysages, il ne m'a jamais fait défaut. La finition de cet objectif est sans reproche avec une bague de mise au point au petits oignons. Je ne parle même pas du véritable plus de cet objectif : sa résistance à l'humidité ou le sable. En pose longue je le préfère systématiquement au XF 10-24mm qui permet pourtant de photographier des plans plus large. Rien à redire non plus sur le piqué. Comme pour tous les zooms, il est un peu moins défini sur les bords mais je peux vous assurer que personne ne m'a jamais fait la moindre remarque en regardant mes clichés (même sur du 90 x 60 cm).
Le seul moment où j'ai pu constater des limites à son utilisation, c'était pendant les séances photo de mariage. Là où je pensais pouvoir me passer de toutes les focales fixes, il a fallu se rendre rapidement à l'évidence: sans le superbe stabilisateur que possède son grand frère le XF 50-140mm, j'ai souvent eu du mal à obtenir les résultats que je souhaitais. Je travaillais alors essentiellement en environnement sombre et une ouverture plus grande était nécessaire. Stabilisé, il aurait été parfait.
Le XF 16-55mm est sans doute le seul objectif que je garderais si je devais en choisir un seul. Décrié et mal aimé, il est aussi trop méconnu. Son prix a sans doute aussi freiner certains acheteurs. Cependant j'estime qu'il y a un véritable gain en terme de qualité par rapport au zoom du kit, ce qui justifie son prix élevé. A moins d'être un véritable allergique au zoom, il serait dommage de s'en passer.
FUJINON XF14mmF2.8 R
De tous les objectifs mis à ma disposition c'est sans doute celui qui produit le moins de passion chez moi. Certes il est petit et il m'a rendu de bons services à La Ferté Alais pour photographier d'anciens avions de guerre mais sa spécificité est aussi sa faiblesse. Il est presque trop large pour une utilisation standard / quotidienne et comme en plus il n'est pas tropicalisé, je lui préfère grandement le 16mm pour la photographie de paysage. Comme pour tous les autres produits de la gamme X, la finition est exemplaire et son poids plume le rend très agréable à utiliser. Malheureusement pour lui il fait face à une sacrée concurrence, le 10-24mm, le 16mm ou même le 16-55mm trouveront plus facilement leur place sur mon X-T1. Sans doute une histoire de goût.
FUJINON XF90mmF2 R LM WR
Vous pouvez retrouver un test complet de ce petit bijou ici. Cependant je dois avouer que je pensais l'utiliser plus souvent pendant les photos de mariage. Très souvent, le XF 50-140 lui a damner le pion. La raison ? Un AF qui patine un peu trop souvent à mon goût lorsqu'on manque de recul. Par contre une fois le sujet accroché, c'est chirurgical. Sans doute l'un des meilleurs piqués de la gamme. Sa taille imposante peut aussi décourager les photographes de rue mais pour capturer des scènes de loin, j'adore. Son poids reste raisonnable et son ouverture f/2 un véritable bonus quand la lumière vient à manquer. Ce n'est clairement pas un objectif pour tous les jours mais encore une fois, si vous voulez éviter les gros zooms, le XF 90mm tient son rang de roi des focales fixes chez Fujifilm. Tout cela étant dit, sa vraie place reste pour moi dans un studio pour des séances de portrait. C'est là qu'il dévoilera tout son véritable potentiel.
FUJINON XF23mm F1.4 R
LA surprise de ce mois passé avec tous ces objectifs. Aurais-je pu produire de bons clichés lors du mariage sans lui ? Sans doute. Mais sans son ouverture f/1.4 j'aurais tout de même été bien embêté à plusieurs reprises. Finition, piqué et rapidité, rien ne manque à l'appel si bien qu'il est resté vissé sur un de mes X-T1 pendant tout le mariage. J'avais déjà pu rapidement tester ce 23mm il y a un peu plus d'un an mais le X100T me semblait alors plus judicieux pour mon style de photographie. En mode pro, pour des projets rémunérés, le XF 23mm a des qualités indéniables qui en font un produit a posséder dans sa gamme d'objectif. Pour la photographie de rue, c'est "la" focale (équivalent 35mm en 24x36) louée par les amoureux de ce sport. Son petit frère f/2 fait couler beaucoup d'encre actuellement mais je suis à peu près certain que peu de possesseurs du f/1.4 mettront en vente leur précieux quitte a perdre un peu l'avantage en terme de poids et de volume général.
FUJINON XF50-140mm F2.8 R LM OIS WR
C'est actuellement pour moi (et de loin) LE meilleur objectif de la gamme X de Fujifilm. J'en vois déjà certains qui hurlent d'effroi mais croyez-moi ce caillou est une bombe si vous êtes un adepte des portraits. La stabilisation et l'AF de compétition permettent de ne presque jamais manquer sa cible. La finition est exemplaire. Seul mauvais point : la bague qui permet de placer l'objectif sur un trépied. La retirer de l'objectif est un challenge mais la remettre en place défi tout ce que j'ai pu voir de compliqué et pénible chez certains concurrents. Hormis cette fausse note, tout le reste est génial. Alors certes il est lourd et cher mais si vous pouvez vous le permettre, jetez-vous dessus. Associé au doubleur de la marque et au XF 16-55mm vous aurez tout ce dont vous avez besoin pour photographier à peu près tout ce que vous voulez ! Difficile, très difficile de le rendre...